
Alors voilà, j’ai décidé de proposer un rendez-vous littéraire (et poétique) une fois par semaine. Cette idée me trottait dans la tête depuis quelques semaines, et j’ai enfin décidé de me lancer. Le principe est simple. Chaque vendredi, je vous proposerai de découvrir un poème (ou quelque chose si rapprochant) écrit par quelqu’un de connu ou bien écrit par mes soins. Je n’ai pas l’âme d’un écrivain, mais j’ai envie de partager avec vous quelques bribes personnelles.
Bien entendu j’invite n’importe qui à le faire, simplement dites le moi en commentaire si vous reprenez l’idée, et citez-moi dans le poste, ce serait vraiment gentil.
DE MAUX EN MOTS |Lire En Bulles, tous droits réservés. ©
Pour ce premier vendredi en poésie, je vais partager avec vous un écrit de moi, datant d’il y a quelques semaines maintenant. Je l’ai publié à l’époque sur mon compte personnel Instagram. N’hésitez à me dire ce que vous en pensez, en bien comme en mal.
L’inspiration vient comme le vent au bord de la mer. Il n’y a pas de recette miracle, ce n’est pas un coup du destin qui fait que les mots viennent à nous. On est né avec ou bien pas. Ça se cultive, ça s’apprivoise même. Parce que l’inspiration c’est un cheval sauvage qui ne peut être gardé enfermé bien longtemps. Comme l’animal, il faut la laisser sortir pour qu’elle s’exprime. La coucher sur papier ou tapoter sur un clavier. Plus on pense à comment écrire moins les mots nous viennent. L’inspiration est une question de ressenti, de sentiments et de cœur. La tête n’a rien à voir là-dedans. Les mots naissent d’une sensation. Colère, amour, tristesse,..
Tant de possibilités pour un seul résultat. La plume est une arme à ce que les mots sont les balles. Elle fait « bang » pour infliger des milliers de blessures. Les cicatrices invisibles aux yeux des autres ne le sont pas à ceux du blessé. L’inspiration tue autant qu’elle ne sauve.
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