Critique #028 – Off-Campus T1 : The Deal de Elle Kennedy

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Après avoir abordé pour la première fois la New Romance/New Adult sur le blog, avec la saison 1 de After, j’ai réitéré l’expérience avec cette fois-ci une saga intitulée Off-Campus. rééditée récemment en format poche. Ne roulez pas des yeux si ce n’est clairement pas ce que vous aimez lire, parce qu’au final vous pourriez être surpris comme je l’ai moi-même été.
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Le premier tome de la saga Off-Campus s’intitule The Deal, et est écrit par l’auteure canadienne Elle Kennedy. L’auteure est spécialisée dans la romance contemporaine évoluant dans le genre érotique et à suspense. Kennedy a grandi à Toronto, en Ontario, a su très jeune qu’elle voulait devenir auteure, et en entrant dans l’adolescence elle a continué à vouloir concrétiser son rêve. En 2005, elle décroche son diplôme d’Anglais de l’université de York. Son premier roman sort en 2007, publié par Samhain Publishing. Sa bibliographie comporte plus d’une vingtaine de livres, dont la saga Off-Campus qui est la plus populaire. Cette dernière a été publiée dans dix pays dont la France chez Hugo & Cie, dans la collection New Romance.

The Deal paraît pour la première fois en VF en juillet 2016, et a été réédité en format poche en mai dernier. L’histoire suit deux personnages, Hannah et Garrett. La première est une bonne élève et une brillante musicienne, et Garrett, lui, est la star de l’équipe de Hockey du campus. Mais ce dernier accumule les mauvaises notes et est menacé d’être viré de l’équipe. À ses yeux une solution s’offre à lui : demande de l’aide à Hannah qu’il ne connaît pas. N’ayant rien en commun, les deux jeunes gens vont passer un contrat : elle l’aide à remonter ses notes et lui, à séduire le quaterback de l’équipe de football qui la fait craquer.

D’entrée de jeu on sait que ce pacte va amener des quiproquos et des moments drôles. Dès les premières pages ce qui attrape l’œil du lecteur est la répartie entre les deux personnages. Complétement différents, ils arrivent pourtant à créer une dynamique qui fonctionne en une demi-seconde. Il faut dire que Hannah n’a pas sa langue dans la poche et ne se laisse pas du tout berner par le côté séducteur de Garrett. On apprend aussi dès le début que Hannah a été violée, et parce que dès le début je veux dire dès la première page. Cela surprend dans un premier temps, et puis on finit par vouloir voir comment l’auteure va se débrouiller puisqu’il s’agit d’un sujet délicat par forcément simple à traiter, et qu’ici nous avons la mention New Romance sur la couverture, et que Garrett n’a pas fait vœu de chasteté, bien au contraire.

Toutes les filles de la fac se couperaient un bras pour m’aider, mais elle ? Elle me fuit comme si je venais de lui proposer de tuer un chat pour l’offrir à Satan.

Même si on retrouve les critères de la New Romance à savoir le sport, le beau brun ténébreux, la fille ayant un lourd secret, il est rafraîchissant de voir l’héroïne féminine avoir de l’ambition, du répondant et qui clairement n’est pas dupe face au personnage de Garrett. La relation entre les deux ne se fera pas du jour en lendemain, ce qui colle à la réalité. Je suis désolée mais je ne suis pas du genre à convoler en justes noces avec le premier venu, en oubliant que j’avais une vie avant et surtout une personnalité. Le contraire est la raison principale pour laquelle j’ai beaucoup de mal à vouloir donner plus de chance à la New Romance et compagnie.

En l’occurrence ici, avec The Deal, je ne regrette pas. Certes il y a des points négatifs comme par exemple que l’on se doute dès le début qu’ils finiront ensemble, même si des évènements extérieurs viendront interférer. Mais ce détail est oublié parce que ce sont réellement les personnages qui font que cette romance reste intéressante. Comme je l’ai dit c’est très drôle sans en abuser, c’est cocasse et c’est clairement moins convenu que ce que j’ai lu dans After. Oui, je n’ai pas eu envie de gifler les deux héros, contrairement au duo chaud froid de la saga d’Anna Todd.  

Grâce au point de vue de Garret et d’Hannah, l’histoire est enrichie puisque l’on découvre les pensées de chacun face à une même situation, et c’est vraiment une très bonne chose. Le style d’Elle Kennedy est facile d’accès, elle sait utiliser les mots sans faire dans le répétitif, et arrive à faire évoluer ses personnages tout du long.  

En conclusion, même si c’est de la New Romance je trouve qu’il sort du lot parmi tous les résumés que j’ai pu voir depuis l’explosion du genre avec After et Fifty Shades. C’est drôle, c’est frais, et les personnages sont attachants. Et c’est pour cette raison que je le place dans la catégorie coup de cœur. Il me tarde de continuer la lecture de cette saga avec le tome 2, The Mistake. Off-Campus est une saga que je recommande à ceux qui aiment ce genre, mais aussi à ceux qui voudraient sortir du cliché « je-t’aime-je-te-fuis-je-suis-le-bad-boy-torturé ». Je l’ajouterai même à la liste de livres à lire durant l’été tant vous passerez un excellent moment.

The Goal est disponible chez Hugo & Cie en grand format et en format poche.

17/20infos (7)

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13 réflexions sur “Critique #028 – Off-Campus T1 : The Deal de Elle Kennedy

  1. Je suis complètement en accord avec ta chronique, puis on sait comme tu dis qu’ils vont finir ensemble, mais le chemin pour en arriver jusque là n’en est pas moins agréable 😊 !

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