Critique de Film #002 – Wonder Woman (2017)

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Sorti en salles mercredi 7 juin dernier, le film Wonder Woman a la lourde tâche de redorer le blason de l’écurie DC Comics au cinéma après les très critiqués Man of Steel et Batman v Superman: Dawn of Justice, et le très moyen Suicide Squad de l’année dernière. Mais outre ce premier défi herculéen, Wonder Woman a aussi pour mission de présenter le premier film avec une femme super-héroïne portée à l’écran en tant que « blockbuster ».
Alors, a-t-elle remporté le combat contre les dieux des critiques et des fans ? Je vous donne mon avis.

Depuis des années les films sur les super-héros se développent à vitesse grand V, quitte à parfois être omniprésent. Depuis les films Iron Man, il ne se passe pas une année sans qu’un ou deux films de super-héros ne viennent remplir les salles. De Spider-Man à Superman, en passant par les Avengers et les antihéros de la Suicide Squad, Wonder Woman fait office de « première fois ».

Catwoman-and-Elektra-movies.jpgParce qu’en dehors du très oubliable Catwoman (2003) et du pas terrible Elektra (2005), une super-héroïne n’avait jamais eu le droit à un film solo dit « blockbuster ». Mais « cet oubli » de la part des grands studios hollywoodiens vient d’être rectifié avec Wonder Woman réalisé par Patty Jenkins (Monster) et Gal Gadot dans le rôle de la princesse des Amazones. Après avoir été déçue par le film Man of Steal (2013) qui lançait l’univers cinématique DC Comics à l’écran (DCEU),  les films proposés par la suite ne m’ont jamais vraiment attiré. Et au vu des retours des fans et des critiques, j’ai bien fait de ne pas être aller voir Batman v Superman : Dawn of Justice, suite de MoS, qui introduisait Ben Affleck dans le costume de Batman, et Gal Gadot dans celui de Wonder Woman. Est venu ensuite Suicide Squad, qui semble moins « horrible » que les deux autres. (En tout cas je compte le voir…)

Décriée et moquée dès l’annonce de son recrutement par les studios de la Warner pour incarner la seule femme membre de la Trinity (formée avec Batman et Superman), Gal Gadot, a dû en entendre des vertes et des pas mures. Entre la critique de son tour de poitrine pas « assez volumineux », son manque de musculature, et son manque de charisme, Gadot a su gérer le bashing dont elle a été victime en ne parlant que de sa vision du personnage, et de ce qu’il envoie comme message. Attendu par les fans peut « gentle » dans leur propos, c’est avec BvS que l’on a eu le droit à un avant-goût de ce qu’elle pouvait apporter en incarnant Wonder Woman. Après son apparition féroce et à la fois en finesse, les détracteurs ont commencé à ravaler leurs mots amères et à se dire « pourquoi pas? ».

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Parce que outre la piètre qualité du film, les interprétations ratées de Henry Cavill et Affleck, de nombreuses critiques n’ont pas hésité à dire qu’en moins de 20 minutes à l’écran l’actrice d’origine israélienne avait réussi à attirer l’attention sur elle quitte à voler la vedette aux deux gugusses à capes. Mais d’une présence à l’écran de 20 minutes à plus de deux heures, il y a un as de géant et c’est maintenant que je vous propose de découvrir si le film arrive à rehausser le niveau au ras des pâquerettes des films du DCEU.

Le film s’ouvre sur la pyramide du Louvres à Paris, ou Diana Prince officie en tant qu’archiviste du musée. Elle reçoit alors une mystérieuse mallette envoyée par Bruce Wayne lui-même dont elle a fait la connaissance dans BvS. Pour ceux qui pensent qu’il est nécessaire de voir ce dernier pour comprendre Wonder Woman, sachez que ce n’est pas le cas. Je ne l’ai moi-même pas vu et le film est très compréhensible puisqu’il sert d’origin story à l’héroïne, pour pouvoir mieux l’exploiter dans le reste du DCEU. La première partie se passe donc sur l’île de Themyscira (un petit article sur le lieu de tournage à lire sur le blog de The Lesbian Geek), paradis caché aux yeux des Hommes au milieu de l’océan, où les Amazones évoluent et vivent en parfaite harmonie. Ce qui est sympathique ici, est qu’en moins de dix minutes nous avons la Reine Hippolyte (Connie Nielsen) et mère de Diana qui nous raconte (l’imagerie utilisée pour l’histoire est magnifique) comment Zeus a créé les Amazones pour contrer Arès, le dieu de la Guerre qui avait corrompu le cœur des hommes par sa haine. On peut y voir une métaphore de Dieu qui créé Adam et Eve, dont cette dernière fut tentée et corrompu par le serpent avec la pomme. Que l’on soit religieux ou non, on ne peut que constater que cette nuance dans le cœur des hommes est réelle. Ce fil sera exploité tout le long du film, où l’on voit la petite Diana devenir une adolescente puis une jeune femme resplendissante qui rêve de d’être une grande Amazone au même titre que sa mère, et que sa tante Antiope (Robin Wright).

Ce qui saute immédiatement aux yeux, est l’esthétique qui est radicalement opposée à celle du reste des films du DCEU. Alors que Zack Snyder privilégie les couleurs ternes et dénature les couleurs (il ne connaît pas Skype lessive à mon avis), ici, on commence avec des couleurs vives, innocentes et joyeuses pour coller avec l’ambiance de l’île des Amazones. Dès le moment où Diana part dans le monde des hommes, les couleurs ne sont plus que monotones, grises rappelant la mort. Normal vu le contexte du film qui se déroule durant la première Guerre Mondiale. Toujours dans la réalisation, j’ai eu un gros problème avec la surexploitation des scènes de ralenti. Je n’avais jamais encore vu un film en utiliset autant et parfois de manière inutile. On constate aussi que certaines scènes de zoom et ralenti ont été spécialement créées pour la 3D (preuve qu’encore une fois cet effet est « overrated » et inutile sincèrement – je préfère de loin la 2D). Tant que je suis dans les reproches sur la réalisation, j’ai constaté beaucoup trop de similitudes avec le travail de Snyder sur Man of Steel (n’ayant pas vu BvS) où le montage semble parfois fait en catastrophe, et avec des moments « on pète tout sans raison valable », même si moindre que dans MoS (une horreur).

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J’ai beaucoup apprécié l’évolution du personnage tout le long du film. On commence avec Diana enfant impétueuse, aspirant à devenir une valeureuse guerrière Amazone digne de porter l’héritage de son peuple, à une jeune femme curieuse mais perdue dans le monde des Hommes qu’elle ne comprend pas à plusieurs niveaux. Il faut mentionner aussi qu’en deux heures de film à aucun moment elle ne se fait appeler Wonder Woman. Certains se demanderont pourquoi, puisque le film s’appelle ainsi. Il faut garder à l’esprit qu’ici en tant que « origin story » Diana est d’abord une enfant, une adolescente puis une jeune femme qui va apprendre de façon cruelle que l’injustice et l’incompréhension domine souvent ce monde. Les deux heures sont comme un rite d’initiation à celle qui deviendra bien plus tard Wonder Woman. J’insiste sur ce point, car il me servira plus loin dans cette critique. L’interprétation de Gal Gadot était très juste, j’ai trouvé. Elle était sincère, touchante, drôle, gracieuse, impétueuse et tête brûlée. Le seul reproche serait les moments où elle doit exprimer la peine ou la rage, car elle le surjoue presque. Mais ce n’est qu’un détail. Et si je peux vous dire, allez voir le film en VO si possible. La voix doublée française ne retransmet pas les émotions du jeu de l’actrice, et c’est vraiment très dommage. 

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Les personnages secondaires sont menés en premier lieu par Chris Pine dans le rôle du pilote britannique Steve Trevor, important dans l’évolution du personnage sur papier mais parfois maladroitement utilisé dans le film. Je dois être honnête et vous dire que Pine est un acteur dont je ne supporte pas la tête, mais que malgré ça j’ai été surprise par son jeu terre-à-terre de Trevor. Il sonnait juste et donnait vraiment vie au personnage. J’ai apprécié la complicité entre lui et Diana, leur amitié naissante et on aurait largement pu se passer du moment où il devient vraiment un « love interest », qui desserre énormément le film et le message du personnage de Wonder Woman. Mais c’est une règle maintenant de toujours intégrer « un love interest » pour justifier les actions du héros, comme s’il était impossible pour un héros de rester « célibataire » plus d’une heure de temps dans un film, sinon… sinon quoi d’ailleurs ? Le film perd de sa saveur ? Le héros va mourir par manque d’amour comme un poussin étouffé dans l’œuf ? Le monde va imploser ? Non, alors pour l’amour du ciel, messieurs des studios hollywoodiens arrêter de nous en mettre à chaque fois et avec toujours la même fonction sous-jacente. Merci. Le reste des personnages sont très drôle et bien présentés, mais reste assez unidimensionnelle dans leur évolution. 

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Après une première partie très intéressante sur l’île où l’on découvre la mythologie des amazones, leur histoire et leur quotidien, on passe à celle de l’arrivée de Diana sur la terre des Hommes qui a été une véritable bouffée d’air. Entre humour, petites phrases savoureuses remplies de messages destinés à faire comprendre qu’une femme peut aussi avoir, désolée de l’expression, « des couilles » et placer les hommes au rang de « sidekicks ». À mes yeux, et certainement pour de nombreux spectateurs, le moment le plus vibrant du film arrive après plus d’une heure, quand Diana se retrouve dans le « No Man’s Land ». La réalisation est magnifique et on arrive facilement à faire abstraction des légères incohérences en arrière-plan tant on est subjugué par Diana. Ce passage donne toute la symbolique au personnage que deviendra plus tard Diana, à savoir Wonder Woman, princesse Amazone, digne héritière de la reine Hippolyte, messagère de l’amour, de tolérance et de force, sans oublier celui de l’espoir et de la vie. Parce que dans ce « No Man’s Land » où la terre n’est que noirceur et morte, Diana apporte la vie de par sa persévérance et le courage qu’elle va inspirer aux soldats autour d’elle. Elle arrive telle une goutte de pluie après un feu de forêt ou une saison de sécheresse. Et comme pour appuyer cette symbolique, les couleurs du costume de Diana prennent tous leur sens dans ce paysage de guerre. Une scène qui je n’ai pas honte de le dire m’a mise les larmes aux yeux et donné la chaire de poule.

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Mais comme après une journée trop radieuse, arrive la pluie. Et la suite du film va souffrir de beaucoup trop d’influence et, à mon avis, de la pression de la part des studios DC/Warner pour coller avec « la ligne » des films précédents du DCEU. C’est dans cette partie qu’arrive le moment qui vient gâcher la symbolique du personnage, alors qu’elle vient à peine de briller de tout son éclat en plein champ de bataille. Il y aussi les trop nombreuses scènes au ralenti qui font mal puisque les effets spéciaux sont beaucoup trop visibles. Du coup on se croirait dans un « game play » du jeu vidéo Injustice sur PlayStation 4. Et c’est simplement aberrant de voir ça en 2017.  

Parlons un peu des méchants, ou plutôt du manque de méchants. À aucun moment je ne me suis senti angoissée face au Docteur Poison (Elena Anaya) et/ou au Général Ludendorf (Danny Huston) simplement parce que outre le fait qu’ils veulent détruire le monde, aucune « back story » sur les personnages ne vient alimenter ou justifier leur génocide. Du coup, j’ai eu beaucoup de mal à ressentir une quelconque empathie envers eux, ou même un quelconque intérêt. Sinon, je n’ai pas été surprise par le « plot twist » de fin, parce que je l’avais vu venir gros comme un camion trois tonnes sur une route de montagne en plein cœur du Jura.

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On entame ensuite la dernière partie du film, qui est vraiment à l’inverse du début. Il y a beaucoup trop d’effets spéciaux, encore, ce qui à un moment m’a complètement perdu dans la narration. Durant les dix dernières minutes j’ai quelque peu décroché sans le vouloir. Le méchant Ares a le charisme d’une porte avec une armure rappelant le minotaure de la mythologie grecque, mais en moins bien. Je crois qu’à la fin je n’avais qu’une seule hâte, celle que le film s’arrête au plus vite parce que de violents flashbacks de fin à la Man of Steel étaient en train de remonter à la surface. Pour ceux qui ne comprennent pas comment un personnage qui prône l’amour et la paix peut arriver à tuer, j’aimerais préciser que dans les comics elle n’a jamais juré de ne pas tuer, ça lui arrive. Diana n’est pas boy scout comme Superman, qui lui, tue dans MoS alors que cela n’était pas nécessaire. Ensuite, il faut aussi rappeler que le film aurait pu facilement s’appeler Diana, princesse des Amazones et non Wonder Woman, puisque Diana est en plein apprentissage de qui elle deviendra plus tard. Il est normal que parfois elle paraisse presque sotte face aux mondes des Hommes, car même si elle a lut des ouvrages sur le monde, quand elle se retrouve confrontée à la réalité, elle est dépassé par ce qui s’y passe.

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Avec un box-office mondial dépassant déjà les 430 millions de dollars en à peine 10 jours (et le film n’est pas encore sorti dans certains pays comme la Belgique, le Japon, l’Allemagne, etc), le film est parti pour dépasser Man of Steel, Batman v Superman et Suicide Squad, dont je vous ai mis des chiffres comparatifs après exploitation. Et je ne peux dire que tant mieux, c’est avec fierté que je déclare que Wonder Woman a montré aux deux hommes les plus populaires de DC Comics comment il faut s’y prendre, et qu’il n’est pas nécessaire de  jouer le messie pour donner une quelconque dimension au personnage.

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Au final, Wonder Woman est un film qui fait du bien à plusieurs niveaux, malgré ses défauts à la Snyder et des scènes convenues. J’ai aimé le film parce que Gal Gadot a parfaitement représenté le personnage de Diana, et que même si de fausses notes se sont glissées à un moment dans son jeu, elle ne peut que s’améliorer. J’ai aussi adoré la voir faire des erreurs, la voir obstiner et foncer tête baissée (je vais tuer Ares!). Il est agréablement jouissif de voir un personnage féminin comme Wonder Woman arriver à se hisser comme le meilleur film DC jusqu’à ce jour, et je souhaite bien du courage à Justice League pour faire aussi bien voir mieux, en novembre prochain.

Mais attention, avec une suite prévue pour 2019/2020 toujours sous la direction Patty Jenkins je serais moins compréhensive sur certains points. J’estime que ce premier film a été fait pour poser les bases, sans avoir la certitude qu’une suite pourrait voir le jour, mais avec un tel succès, Diana sera deux fois plus attendue au tournant. Je pense même que Jenkins pourra exiger certaines choses en plus, et tenir têtes aux patrons DC/Warner pour réellement montrer ce qu’elle a à offrir au personnage. Il se murmure que Wonder Woman 2 pourrait se passer aux États-Unis sans mentionner à quelle l’époque.

Allez, foncez voir Wonder Woman, vous ne vous en sentirez que mieux !

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10 réflexions sur “Critique de Film #002 – Wonder Woman (2017)

  1. Je suis assez d’accord avec tout ce que tu dis et je n’y avais pas vraiment porté intérêt -tellement c’était oubliable- mais c’est vrai que la love story est vraiment passable voir inutile. Ravie d’avoir lu ta critique en tout cas !

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    • Bon, quand on voit la fin on se dit que c’était le seul moment pour intégrer la love story pour etre raccord avec le comics. Mais j’aurais préféré qu’ils misent sur l’amitié entre les deux, plutot que direct faire comme les autres films super-héros ou non. C’est pas crédible de tomber in love comme ça je trouve…ou alors je suis vieux jeu x)
      Et merci beaucoup !

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  2. Je te rejoins : Gal Gadot c’est LE point fort du film qui est bien meilleur que les Man Of Steel et autres Batman vs Superman. Cela fait plaisir de voir une femme héroïne d’un dc comics. J’ai passé un bon moment et j’ai même hâte de le revoir lorsqu’il sortira en blu ray. L’acteur par contre c’est une horreur, il est fade au possible mais heureusement il y a Wonder woman 😉 leur histoire d’amour sonne creux et c’est vrai que le méchant Arès n’a aucun charisme. Ta critique est très complète et c’est vraiment plaisant à lire ! passe un bon weekend 🙂

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  3. Super chronique, et je suis d’accord avec ton avis à 90% le seul petit détail c’est la guerre car à la sortie du ciné avec ma meilleure amie on a eu un débat sur 1er ou 2ème guerre mondial tandis que mon frère a mis fin au débat en nous disant qu’il n’y avait pas de tanque durant la première et que les tranchés étaient aussi utilisé durant le deuxième. Tanque référence à la fin du film où on vois diane en soulever un.

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      • J’aimais déjà quelques un de chez le Marvel actuel, mais sans que ce soit vraiment à la hauteur des Spider-Man de Sam Raimi des années 2000. ça reste des références avec les Batman de Nolan ou les vieux des années 90. Du c’oté de DC actuel, je n’avai vu que Man of Steel et quelle déception!! Du coup le reste ne m’a pas donné envie. Enfin, Suicide Squad un peu, et je pense le voir à l’occasion, donc oui bonne surprise que ce Wonder Woman malgré ses défauts. J’attends de voir la suite ! PS. Le Justice League de novembre ne me tente absolument pas. Limite le Aquaman de 2008 oui ^^

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  4. J’ai vu le film il y a pas longtemps et je te rejoins sur quasiment tous les points. Sauf que je crois que pour ma part j’ai du décrocher presque une bonne heure avant la fin (à un petit peu plus de la moitié du film). Je me suis même payée un gros fou rire dans la dernière demi-heure quand dans la VF, pour doubler une réplique d’Ares du style « I will destroy you » avec une grosse insistance sur le « you », le comédien de doublage est obligé de balancer un pathétique « je vais te détruireuh ». Quand on en vient à rire comme une baleine sur ce genre de détails, ça en dit long sur l’immersion dans le film 😀 C’est dommage, parce que j’avais vraiment kiffé toute la première partie qui elle était marrante volontairement 😉

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    • C’est clair que ce n’est pas LE film de super-héros, mais à mon sens c’est peut-être le moins énervant et casse gueule du DCEU. J’avais beaucoup aimé la partie Krpyton de Man of Steel mais le reste avait été un massacre… j’ai trouvé le tout super exagéré durant les combats, et quand je pensais que le film était sur le point de se terminer il y restait encore une heure ! J’étais dégoutée. Du coup je n’ai pas eu envie d’aller voir Batman v Superman, ni meme Justice League. Pour Suicide Squad je le verrai, plutot pour le fun sans rien en attendre. Par contre j’attends pas mal Aquaman… et bien entendu Wonder Woman 2.

      Alors oui, le vilain dans le 1 n’est pas crédible pour un sou, de plus j’avais vite deviné que c’était lui. La dernière partie combat où Diana « explose » sa force uniquement motivée par la pertre de « son amour de trois jours, Steve » m’a franchement fait lever les yeux au ciel (mais je pense que c’était aussi une contrainte des studios). Le doublage ne m’a pas particulièrement dérangé. J’ai passé un bon moment, et toute la partie découverte de la terre des hommes étaient droles sans être débiles. Gal Gadot s’en sort très bien.

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      • Oh oui, clairement c’est le meilleur de DCEU. Je n’avais pas aimé le Man of Steel (grosse déception de découvrir que les Watchmen n’était qu’un coup de poker chanceux pour Snyder qui n’a cessé de me décevoir depuis), je me suis endormie devant Batman vs. Superman (mais c’est vrai que Wonderwoman m’y a donné envie de donner une chance à son opus perso), je ne suis pas allée jusqu’à la fin de Suicid Squad (pourtant j’ai essayé de le regarder à deux reprises, des fois que ce soit mon humeur en cause, mais j’ai eu l’impression de visionner un assemblage de clip vidéo) et je pense que je ferai l’impasse sur Justice League. Globalement je n’aime pas la réalisation et l’esthétique très froides des films DCEU. Pour te dire, quand je suis allée voir l’expo DC comics au musée d’art ludique de Paris, c’est la partie qui m’a laissée artistiquement parlant insensible.

        Par contre je veux bien redonner une chance de me convaincre à Wonderwoman avec son second épisode. Maintenant que le décor est planté et que le personnage est « éveillé », ça peut être intéressant.

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