Après les excès des fêtes de fin d’année il est toujours bon de se remettre au sport, ou simplement à la marche quotidienne. Mais si vous culpabilisez parce que vous manquez de temps la solution est toute trouvée : lisez Takane & Hana. C’est diablement efficace pour faire travailler la ceinture abdominale, les muscles du visage (apparemment cela ralentit l’apparition des rides autour de la bouche) tout en passant un bon moment de lecture.
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Lire mes avis sur les 5 tomes précédents
Merci à Anita de continuer à me faire travailler mes abdominaux à force de rire
Yuki Shiwasu est une manga Japonaise, dont la carrière débuta en 2009 dans la catégorie shojo. Elle est principalement connue pour son manga Takane to Hana alias Takane & Hanna en français, titre publié depuis 2016 chez Kaze. Parmi les titres inédits en VF de sa bibliographie on compte Furou Kyoudai, Kaizokuhime ou encore Tamachen !!.
Pour vous parler de ces trois nouveaux tomes de Takane & Hana je vais devoir user de ma souplesse légendaire pour essayer de vous en dire trop, afin que si vous n’êtes pas à jour sur la lecture – ou que vous êtes nouveau lecteur – ne soyez pas spoiler et déçu. Prêt ? On y va.
Alors depuis le début la grande force de Takane & Hana et de savoir doser les moments humoristiques et les plus sérieux. À aucun moment l’un prend le pas sur l’autre au risque de nous gâcher la lecture. Dans le tome 6, notre charmant duo est toujours en pleine fête de Noël qui cette année a le droit à la présence du président de l’entreprise Takane qui va décider sur un coup de tête de mettre son petit-fils dans la panade la plus déstabilisante possible : lui couper les vivre. Aïe. Vous imaginiez bien que l’orgueil de ce dernier en prend un sacré coup. Ce qui est amusant dans ce tome, et fort intéressant aussi à observer, et le dénigrement ou la fausse idée que peut avoir le jeune homme sur sa personne. En effet, dans sa belle tête, Takane ne peut imaginer valoir quoi que se soit sans sa fortune et son confort matériel. Du coup, cela vient jouer sur sa relation et son envie de jouer les “Père Noël” envers Hana. Mais c’est sans compter sur le capacité à la jeune fille de savoir caresser Takane dans le sens du poil. En la voyant le rassurer et prendre soin de lui on ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire.
Dans le tome 7, on poursuit l’exploration de la belle évolution autour du personnage de Takane qui malgré sa situation semble enfin se montrer plus enclin à accepter l’aide des autres. Au contact d’Hana il reprend de sa splendeur caractérielle et émotionnelle qu’on lui connaît depuis le tome 1. Pourtant cela ne signifie en rien qu’il se retrouve démuni des leçons de vie qu’il a apprises en cours de route, non, et c’est bien appréciable. De son côté Hana ne sait plus trop à quel sentiment se raccrocher. Tiraillée par ce qu’elle ressent à la découverte des nouvelles facettes de Takane, elle ne laisse cependant rien paraître ce qui rend les situations encore plus délicieux à lire. L’humour est toujours là, et on ne peut retenir un petit rire en voyant Takane inspecter une carotte ne sachant comment l’éplucher pour au final essayer comme si c’était une banane.
Le tome 8 étant sorti le mois dernier, je vais tenter d’en parler un peu plus tout en omettant certains moments pour ne pas vous spoiler. Alors, après Noël c’est au tour de la Saint Valentin de venir toquer à notre porter. Et le gros dilemme d’Hana sera d’offrir des chocolats à Takane sans que ce dernier ne comprenne ce que la démarche signifie. Alors si cela peut sembler léger comme intrigue c’est car vous ne connaissez pas encore la plume narratrice de Yuki Shiwasu. La situation devient vite cocasse et on ne se lasse pas de voir Hana se creuser les méninges pour trouver une solution. Deuxième fait marquant de ce tome, et pas des moindres, est celui du père d’Hana qui invite Takane à dîner à la maison. La conversation va vite être centrée sur une question bien précise dont je tairais également la réponse. Mais sachez qu’elle est surprenante. Et puis, on en parle de cette fin ? Non, nous n’en parlerons pas mais sachez que… oh puis allez le lire, mais le tome 9 a intérêt à ne pas paraître dans trop longtemps au risque de me voir défaillir d’impatience. (cf. il sort en avril !)
Le dessin de Yuki Shiawusa est toujours aussi agréable, mignon et loufoque quant aux faciès des personnages. On note aussi une certaine évolution dans quelque légers détails concernant les personnages, ce qui confère un beau dynamisme. Et enfin, l’édition de Kaze est toujours aussi propre, donc rien à redire là-dessus.
En conclusion,Takane & Hana est toujours un shojo rafraîchissant dans le traitement de ses personnages, des moments décapants et qui malgré une évolution lente dans la relation entre nos deux héros, se laisse lire avec plaisir. De plus, ce n’est pas parce que le manga porte le titre de Takane et d’Hana que la mangaka en oubli les personnages qui gravitent autour d’eux. Non, chacun aura le droit à son petit moment de gloire tout aussi convaincant. Alors, si vous n’avez pas encore découvert ce titre, sachez qu’il n’est pas trop tard pour prendre le train en marche et venir s’amuser avec les “Takhana” shippers que nous sommes.
Rhaaaaa oui, cette fin ! L’attente va être horrible avant le prochain tome T_T
Contente de voir que tu apprécies cette série autant que moi 🙂
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(Juste, vite vite, change l’éditeur à la fin de ta chronique : c’est Kazé, pas Kana ^^’)
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Oh purée merci!!! Je me mélange souvent les pinceaux avec les deux… >< tu me sauves, my hero 💜😬
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Haha, je te comprends ^^ Mais bon, tu au pire, tu avais assez dit avant que c’était Kazé 😉
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