Critique #094 – Calendar Girl, tome 2 : Février

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Quel est le point commun entre Calendar Girl et Gossip Girl ? Son univers haut en couleur et en parfums de Chuck et Blair, sans le possible côté malsain s’il vous plaît. Ah, et n’oublions pas le fait que Calendar Girl va être adapté par les producteurs de Gossip Girl. De quoi mettre l’eau à la bouche me direz-vous. Toutefois, avant de voir débarquer Mia ses hommes sur notre petit écran, il est de bon ton poursuivre notre lecture avec ce tome 2. Alors, détendez-vous et laissé vous entraîner dans un road trip sexy à travers les États-Unis. 

 

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Audrey Carlan est une auteure américaine qui s’est fait connaître grâce à la série Calendar Girl en 2015, véritable phénomène dans le genre “érotique” dès sa sortie en librairie. Traduit dans plusieurs langues et avec plus de 15 millions d’exemplaires à travers le monde, le livre se classa dans la liste des meilleures ventes du New York Times. Ce qui aida le titre se distinguer de la concurrence a été son concept originale de publication qui voyait un roman sortir par mois. Ainsi le lecteur était invité à lire les aventures mensuelles du personnage de Mia Saunders. Mis à part cette série, l’auteure compte trois autres sagas à son actif inédites en France : TrinityLotus House et Falling. Carlan vit actuellement en Californie avec son mari et leurs deux enfants. 

Après avoir fait la connaissance de beau et piquant Wes au mois de janvier, Mia s’en est allée cette fois-ci pour la ville de Seattle, et faire la connaissance de son deuxième homme de l’année. Il s’agit de Alec,  il est beau, séduisant et très Français. De sa langue si particulière et surtout de son talent de peintre, le jeune homme va faire de Mia sa muse le temps d’un mois riche en émotions.

À travers son charme et son envie de peindre “l’amour sur toile”, Alex va entreprendre de faire en sorte que notre Mia est une image plus positive d’elle-même. Pour cela il fera appel aux cinq sens de la jeune femme, de ses émotions et de son corps, afin que ses trois aspects ne forment plus qu’une seule et même personne. Si cette lecture n’a pas été une déception, elle n’a pas été meilleure que le tome 1. Pourquoi ? Je m’explique. Dans ce tome 2, le comportement de Mia est très incertain et on a beaucoup de mal à faire le lien avec l’héroïne qu’on découvrait au mois de janvier. Si au départ elle ne souhaite pas s’attacher à Alec ou à un autre homme vu que ses pensées sont habitées par Wes, elle va vite oublier le bonhomme ! En effet, pendant trente jours, Mia va se laisser aller à écouter ses désirs et son corps, sans pour autant être cohérente dans ses actions.

Enveloppée dans la chaleur de ces bras, je tente de me raisonner. Je réaffirme dans ma tête que je me connais, que je sais ce que je suis et ce que je ne suis pas. Aucune somme d’argent, aucun malentendu et pas même Millie ne peuvent changer ça. Je suis beaucoup de choses : la fille de quelqu’un, une sœur, une amie, une actrice en herbe. Je suis la muse de cet homme, certes, mais je ne suis pas une pute. Une salope, peut-être, mais pas une prostituée.

Du côté du « client du mois”, Alec n’est pas aussi charismatique que Wes, c’est certain. Pourtant il possède une certaine philosophie de vie intéressante à suivre, mais souffre de ce côté cliché français que beaucoup d’étrangers voient en les habitants de France. Le lecteur ne s’attachera donc pas à lui en tant que personnages, mais plutôt à ce qu’il apportera à Mia. Il la fera d’ailleurs participer à ce projet de création permettant à la jeune femme de dépasser les préjugés qu’elle peut avoir, et lui faire également comprendre son travail d’artiste.

Si ce mois de février n’est pas à la hauteur du mois de janvier, on peut remercier l’écriture addictive de Audrey Carlan qui fait que les page se tournent. Ce tome est d’ailleurs très court, il ne fait que 216 pages. C’est donc une lecture très rapide et assez plaisante globalement, surtout si vous ne vous attendez à pas grand chose.

En conclusion, le tome 2 de Calendar Girl consacré au mois de février se révèle aussi court que les 28 jours qui le compose. La plume de Audrey Carlan fait la différente et nous fait passer un moment de lecteur sans prises de tête et relativement plaisant. Et comme pour le tome 1, la fin revient titiller notre curiosité sur la suite, avec la présentation de monsieur Mars. On se donne donc rendez-vous d’ici trois semaines pour le découvrir plus en profondeur.

Sans titre 1Infos roman

 

 

11 réflexions sur “Critique #094 – Calendar Girl, tome 2 : Février

  1. c’est le tome que j’ai le moins apprécié 😦 Mia termine le mois de janvier presque amoureuse et dès début février elle tombe dans les bras d’un autre homme ! cela m’a un peu agacé 😦

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  2. J’avais plutôt aimé ce 2e tome même si le comportement de Mia est en effet en total contradiction avec ses pensées … Ca m’a un peu déçu d’ailleurs, je m’attendais à ce qu’elle résiste un peu plus au désir … A côté de ça j’ai aimé l’univers de l’artiste et sa philosophie de vie 🙂

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    • Alors non, je n’ai pas continuer parce que malgré certaines qualités je ne suis dit que ça allait cite tourner en rond… du coup Il à fallu que j’établisse un ordre de priorité. Oui pour le GF je trouvais déjà assez abusé vu le rapport pagination (écrit en très gros caractères comme souvent chez HR) prix pas cool du tout. Même en poche il est super fin!

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      • Celui de mars m’a beaucoup plu ! Il est plein de tolérance, j’ai trouvé ça super. Pour avril, j’ai commencé à être mitigée… Il y avait des thèmes très importants, et Mia tentait d’aider d’autres personnes, mais il y avait énormément de clichés sur les hommes et la séduction. Et puis pour mai, catastrophe. Ça se passe à Hawaï et du coup, on en apprend un peu sur cette culture, mais trop de sexe, et des messages passés franchement très limites (pour moi, en tout cas).

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      • Quels genre de messages ? Tu peux me spoiler ça ne me dérange pas ? En fait ce qui dérange aussi ce sont les clichés. Certes ont sait dans quoi on s’embarque mais on peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel

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      • ATTENTION SPOILERS

        En avril, deux personnages sont amoureux, et elle essaie de leur faire comprendre. Alors elle conseille à la fille de s’habiller un peu plus sexy et de se détacher les cheveux pour achever de séduire le mec, alors qu’il l’aime déjà… Comme si le physique était ce qui comptait le plus.

        En mai, il y a deux choses qui m’ont hérissé le poil. D’abord, Mia, qui est supposée être plutôt bodypositive, arrive dans la maison de son collègue, et toutes les femmes sont en bikini. Sa réaction ? Elles peuvent se le permettre, elles sont minces. Donc si on suit la logique, si on n’est pas mince, pas question de se mettre en bikini.

        Ensuite, sa petite sœur lui annonce qu’elle va se marier (avec son copain qui la connaît donc depuis un moment) et la meilleure amie de Mia sort « il faut qu’elle apprenne à sucer si elle veut le garder ». Et là, vraiment, je trouve ça insupportable. J’ose espérer que ça relève de la blague, mais quand même, sachant que de jeunes filles liront probablement ces romans, je m’attends à autre chose, parce qu’elle iront se mettre en tête que pour garder un homme, il faut constamment être sexy et bien sucer.

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      • Carrément ?!… n’empêche je ne suis pas plus étonnée que ça, Il y a un côté très léger et superficiel qui en ressort sur la serie quand on y repensée bien. Une lecture sans prise de tête certes mais avec ce genre de messages ? Hm,non. Surtout que c’est lu par des adolescentes dès 12…

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      • Exactement ! Dans le premier tome, Mia est décrite comme ayant des rondeurs (mais pas de ventre, faudrait pas exagérer) et s’assumant parfaitement, et je trouvais ça super ! Mais avec le temps, j’ai compris qu’en fait, elle s’assumait parce qu’elle correspondait à l’idée que se fait la société d’une belle femme avec des formes.

        Il y a aussi le fait que quand Wes (parce qu’elle veut vraiment être avec lui à la fin) couche avec une autre femme, elle trouve cela insupportable, alors qu’il s’étaient dit qu’ils se le permettaient et qu’en plus, elle en profite de son côté…

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