Critique #122 – Une fille facile de Louise O’Neill

C’est bien connu, si tu t’habilles de façon sexy ou porte un décolleté c’est une invitation « open bar » à être pelotée, sifflée, abordée sans tacts et pire une incitation à être abusée sexuellement. Si j’espère que ceux qui lisent ces lignes actuellement ne possèdent pas cet état d’esprit, je sais que beaucoup (trop) le pensent. Et c’est là le fond du problème. Dans une société louant le traitement d’un humain envers un autre humain avec dignité et scandé à qui veut l’entendre, la vérité est autre. Derrière les préjugés, les sourires faux, les regards indiscrets, et le silence se cachent de nombreux travers comme la culture du viol. Tabou or not tabou ? La question est complexe et chacun y va se de petit mot. Certains par conviction de la preuve de barbarie, et d’autres pour briller près de la machine à café. Une fille facile de Louise O’Neill est là pour nous ouvrir le débat, remettre en question la plus intime parcelle de nous face aux victimes que l’on pointe du doigt comme étant les instigatrices de leur propre agression sexuelle et psychologie. 

Critique BD #006 – Batman – The Dark Prince Charming tome 2 de Marini

En fin d’année 2017, paraissait le premier tome d’une duologie Batman versus le Joker, made in franco-belge, qui il faut le reconnaître mettait plus en avant la décadence et la grandeur du vilain le plus célèbre de DC Comics que son justicier vêtu de noir. Un premier tome écrit et illustré avec maestria par Enrico Marini mais trop court puisqu’il nous laissait les bras ballants et la frustration de devoir attendre. Et c’est plus de 6 mois plus tard, que l’on peut enfin connaitre le fin mot de cette histoire. Est-ce que la fin est à la hauteur du début d’histoire? Découvrons cela ensemble.

Critique manga #137 – Irrésistible tome 1

 » On répète disputes et petits bonheurs, tout ce temps passé à se comprendre me paraît si précieux. Notre amour n’a rien de spectaculaire mais je peux dire à présent que je suis né pour te rencontrer.  » sont les paroles de la chanson écrite sur la table de classe de Serina. Un garçon a écrit ses mots ? Pas croyable, tant le romantisme a tendance à se perdre. Décidée à le découvrir, la jeune fille tarde pas à tomber sur lui. Naît alors entre eux une relation tendre, quoique très rapide, mais mignonne à suivre. Un premier tome qui ouvre les récits d’un shojo classique, mais pas dénué de charme, mais qui mérite très rapidement d’avoir un tome 2 pour se faire une meilleure idée de ce que nous réserve la première publication de cette mangaka en France.