En ce #MardiConseil, je vous propose de découvrir mon avis sur la suite de deux shonen aux éditions Kana. Chronos Ruler est un univers où le temps d’une personne peut être dévoré par les Horas si elle se laisse aller à des regrets… Une série avec des rebondissements, un duo amusant et complémentaire, pour une intrigue qui pourrait mieux faire… On continue avec les deux derniers tomes parus à ce jour de Fire Force. Un manga que j’adore lire à chaque fois, et où le monde part en flammes.
Disponible aux éditions Kana dans la collection Dark Kana ou sur Amazon | Également disponible en numérique sur izneo | LIRE LE CHAPITRE 1 GRATUITEMENT | LIRE MON AVIS SUR LES TOMES 1 ET 2 | À noter qu’une adaptation animée est disponible sur Crunchyroll
Le tome 1 est à 5.45€ jusqu’au 31/12/2018
Après un tome 1 plutôt rapide et laissant une impression d’inachevé, le tome 2 de Chronos Ruler avait réussi à dévoiler ses qualités. L’histoire se déroule dans un monde où les humains ont la possibilité de remonter le temps pour changer un évènement de leur vie. Victor et Kiri sont ce que l’on appel des Chronos Rulers, dont la capacité de ralentir ou accélérer le temps réside dans des artefacts. Ensemble, ils se battent contre des créatures maléfiques répondant au nom de Horas, de gros dévoreurs de temps humain trouvant leur origine dans le regrets des Hommes. En combattant ces créatures, le duo, espère récupérer le temps qui a été volé à Victor avant qu’il ne soit trop tard… La petite surprise avait été de découvrir qu’en réalité, malgré son apparence juvénile et son âge, Victor était le père de Kiri ! Depuis, Victor doit écrire dans son journal ses souvenirs de la journée pour pouvoir les lires le lendemain. Le tome 3 reprend en plein affrontement au sein de la confrérie des Chronos Ruler, où viennent d’arriver Victor et Kiri. Malgré un bon début de tome, j’ai trouvé que le scénario perdait en résonance. En effet, alors que l’on pense la vie de notre tandem en danger, il n’en est en réalité rien, puisqu’ils sont en fait soumis à des tests. Du coup l’action retombe, et ce n’est pas la suite qui va arranger les choses. Mina Poutine prétend être la femme de Victor et donc la mère de Kiri, même si les deux non aucun souvenir d’elle. Victor à cause de sa mémoire, et Kiri parce que sa mère est morte alors qu’il n’était qu’un enfant.

Entrer© by PON Jea / Shûeisha une légende
En toute franchise, il m’a été impossible d’apprécier le personnage, le trouvant même insupportable. Son apparence et sa mentalité sont trop « ado » à mon goût, puisqu’elle a elle aussi perdu son temps. Ne me demandez pas plus de détails sur ce point, car si il a été expliqué je n’ai absolument rien retenu le concernant. Durant la lecture des tomes 3 et 4, je me suis perdue dans la narration de PONJEA simplement parce que le mangaka complique beaucoup trop les pouvoirs de chacun avec des techniques spéciales qui ne sont pas simples à comprendre et retenir. Cela m’a donc beaucoup ralenti dans ma lecture, et a pesé du côté « négatif » de mon avis. Néanmoins, la fin du tome 4 m’a donné envie de poursuivre la série puisqu’elle pourrait se diriger vers un pan du passé de Victor intéressant. Le personnage de Blaze est la petite révélation tout feu tout flamme (il contrôle le feu) qui apporte de la dérision comique bienvenue. Le dessin de PONJEA est toujours aussi bon. Le trait est préci, les expressions comiques et sérieuses servent bien la trame de l’histoire. Les scènes d’action nous en mettent pleins les yeux, et les décors sont corrects. En conclusion, Chronos Ruler semble être une série en dents de scie. Elle possède énormément de qualités mais se retrouve un peu étouffée sous la complexité des pouvoirs des personnages. PONJEA n’a pas choisi la voie de la facilité malgré un univers très prenant. À suivre…
Disponible aux éditions Kana dans la collection Shonen ou sur Amazon | Également disponible en numérique sur izneo | LIRE MON AVIS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS | LIRE LE CHAPITRE 1 GRATUITEMENT | VOIR LA BANDE-ANNONCE
La semaine passée, je vous parlais des tomes 5 et 6 de Fire Force qui est sans l’ombre d’un doute une révélation pour moi au niveau manga 2018. Ce titre écrit par Atsushi Okhubo (Soul Eater) possède toutes les bases d’un bon shonen, avec des personnages pleins de charme et qui nous font passer un très bon moment. Le tome 7 de cette série, toujours en cours au Japon avec 14 tomes, voit le recrutement du scientifique Licht, envoyé en réalité par le Grand Predicateur pour espionner la 8ème Brigade. Parce qu’à force de fouiner ici et là, Shinra, Arthur et les autres attirent le regard de nombreux ennemis. Notre tandem « amis-rivaux », est envoyé pour tenter de recruter Vulcan, un mécanicien de génie qui a une dent contre les Fire Force. Pourquoi ? Il vous faudra le lire pour le découvrir, mais j’ai aimé son explication qui rappel à notre conscience que la Terre est une source de vie précieuse. L’antagoniste de ce tome est le Dr. Giovanni et son étrange masque rappelle les médecins qui allaient, autrefois, ausculter les victimes de la peste. L’action est très présente dans le récit mais ne lasse pas.

2016 © Atsushi Ohkubo / Kodansha Ltd.
Shinra souhaite toujours autant découvrir la vérité sur son petit frère, mais ne se laisse pas influencer par ses émotions quand le devoir l’appel. Les premières pages du tomes 8 voient enfin les retrouvailles entre Shinra et lui, mais hélas rien ne se passera comme notre « démon » le souhaitait. Si j’aime chaque personnage, le seul qui arrive à me ravir le cœur entièrement est Arthur. Sa personnalité et son décalage apportent une belle dose d’humour, et ses échanges avec Shinra – même quand ils ne se supportent pas – nous font penser à une rivalité entre deux frères. Qu’ils le disent ou pas, on sait qu’au fond il s’adorent. Le reste de la Brigade arrive à briller avec la même intensité malgré une narration faite principalement autour de Shinra. Le dessin de Ohkubo est abouti avec un charadesign entre précision, dynamisme et émotion. Les arrières plan en dehors des casernes sont extrêmement détaillés par moment, tout en en arrivant à ne pas rendre la lisibilité difficile. En conclusion, les pouvoirs de chacun et la mise en scènes sont toujours aussi originaux et impressionnants. On se laisse complètement porter par cette intrigue où tension, humour et sérieux arrivent à cohabiter pour donner une série fun à suivre. Vivement le tome 9 !