De nos jours, Nintendo et ses jeux sont connus et reconnus dans le monde entier, peu importe votre âge. Mais avant de se décliner sur l’actuelle Nintendo Switch, l’univers de la marque japonaise s’est émancipé à travers différents supports et le temps. En ce #MardiConseil, on embarque dans le manga The Legend of Zelda : The Twilight Princess qui voit un Link plus obscure et plus profond que dans ses précédentes adaptations papier. Puis, on va aller faire un petit coucou à Mario et ses amis dans Super Mario Manga Adventures et dans son encyclopédie.
Disponible aux éditions Soleil Manga au prix de 7.99€ ou sur Amazon || LIRE MON AVIS SUR LES TOMES 1 ET 2 || VO: 5 tomes en cours | VF: 4 tomes en cours
Il y a quelques mois je vous parlais des deux premiers tomes de cette série Zelda tournant autour du jeu vidéo The Legend of Zelda : The Twilight Princess. Précédemment nous découvrions un Link installé dans un petit village depuis presque 2 ans, dont son sombre passé se dévoilait peu à peu aux yeux des habitants. Ce qui change des précédentes séries de la franchise de Nintendo est le fait que le personnage de Link est beaucoup plus développé que d’habitude. Sa psychologie est plus obscure, il est hanté par son passé, et en proie à des cauchemars qui semblent annoncer le retour imminent des êtres maléfiques du monde de la pénombre. Parce que oui, ici ce sont bien deux mondes qui s’affrontent, celui de la lumière et du crépuscule. Ce troisième tome possède toujours autant d’action et de moments de réflexion. Le tout est savamment mis en place par le duo Akira Himekawa aux éditions Shogakukan. La magie est autant une arme pour le bien que pour le mal, et on prend plaisir à suivre notre Link. De rencontres bienveillantes et hostiles, le récit est toujours aussi dynamique, même su le tome 3 est moins bon que les précédents. J’attribue cela au choix de “casting” avec la mise en avant particulière de Midona, que je n’affectionne pas plus que cela. Heureusement Link reste le véritable pilier de l’histoire, et donne lieu à de bons moments de lecture. Le tome 4 du récit continue de plus belle avec toujours le duo Link/Midona dans leur quête pour sauver les amis de Link et contrer le monde du crépuscule. Les événements ne nous laissent aucun moment pour souffler, ce qui n’est pas un mauvais point, bien au contraire.
ZELDA NO DENSETSU © 2017 Akira HIMEKAWA / SHOGAKUKAN – ™ & © Nintendo
Les combats dantesques sont bien exécutés, et Link paraît de plus en plus à l’aise avec sa transformation en lycanthrope. Eh oui, si lors de ma critique des tomes 2 et 3 j’avais décidé de ne pas vous révéler la chose, ici je me dois de le faire. Est-ce que cela pourrait gâcher votre future lecture de ce titre ? Pas du tout ! L’univers développé par la firme Nintendo est toujours aussi entraînant et somptueux. Le dessin possède zéro défaut selon mes goûts à moi, mais cela dépendra de votre sensibilité face au trait du duo Akira Himekawa. Les passages plus ombragés et lumineux renforcent de manière égale la sensation d’embarquer dans un monde où chaque recoin peut cacher une surprise. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, on est happé. Le bestiaire est de qualité et finement dessiné, et les décors nous plongent efficacement dans l’aventure. En conclusion, les tomes 3 et 4 de The Legend of Zelda : The Twilight Princess prouvent toutes les qualités du titre. Chaque personnage – même ceux en second plan – est développé correctement. La partie fantaisy et épic se mélangent naturellement et on prend un réel plaisir à la lecture de ce titre !
Disponible aux éditions Soleil Manga au prix de 6.99 ou sur Amazon
Vous l’aurez deviné Super Mario Manga Sdventures est consacré au plus célèbre plombier (et certainement le héros de jeu vidéo également) du monde qui porte fièrement l’écusson Nintendo depuis plus de 30 ans. Ici, Mario et ses amis se présentent dans un manga datant des années 90 et qui à ce stade compte plus de 50 tomes au Japon. À ses commandes se trouve Yukio SAWADA pour les éditions Shogakukan. En France, le manga est publié depuis 2014 avec 18 tomes en cours. Pourquoi vous parler du tome 17 et non du tome 1 ? Simplement parce que chaque tome peut être lu indépendamment des autres. C’est ce que l’on appelle un gag manga avec des histoires courtes à l’intérieur. La base de chaque aventure est comme celle dans les multiples jeux vidéo, c’est-à-dire sauver la princesse Peach. Le ton se veut décaler et humoristique, avec à son bord la galerie de personnages emblématiques du jeu, champignons et autres compris. Toutefois à la lecture on constate qu’il est préférable d’avoir des bases de l’univers, notamment quand un clin d’oeil ici ou là vient nous faire sourire. Mais sinon, au-delà de ce petit détail, Super Mario Adventures s’adresse à une tranche d’âge allant de 7 à 90 ans, sans distinction de sexe. Le challenge dans ce type de récit et d’adhérer aux gags et d’avoir dans l’idée de passer un moment sans prises de tête.
SUPER MARIO-KUN © 1991 Yukio SAWADA/SHOGAKUKAN
N’étant pas une lectrice de la première heure, je ne pourrais pas dire sur le long terme le manga n’est pas répétitif dans ses situations burlesques et dans son écriture. Yukio SAWADA s’en sort très bien avec l’univers du plombier moustachu et on passe un moment léger sans rien en attendre finalement. Le dessin est sympathique et assez rétro dans le genre. On distingue une certaine touche parodique dans les expressions des personnages. Quand ils sont présents, les décors sont fidèlement retranscrits et on en demande pas plus. En conclusion, Super Mario Manga Adventures est une adaptation drôle et simple des péripéties de Peach, Yoshi, Bowser, Mario et compagnie. Le rythme soutenu accentue le côté gag, mais ne laisse pas une mauvais impression. Si vous cherchez un titre pour vous détendre, ce dernier est fait pour vous.
Disponible aux éditions Soleil au prix de 34.99€ ou sur Amazon
Super Mario Encyclopedia est un recueil pour célébrer les jeux vidéo Mario depuis sa création. Dans les pages de ce très bel ouvrage, nous avons une interview de Takashi Tezuka, l’un de producteur du jeu mythique, ainsi qu’un retour dans le temps sur les 17 épisodes de la franchise jusqu’en 2015. L’ensemble se montre très bien, avec une présentation de chaque jeu sur une ou deux pages. On retrouve les personnages, les niveaux de jeu, la création de chaque univers, etc. Le tout est structuré de manière très informative et simple d’accès. Au fur et à mesure on prend conscience toute l’évolution du personnage à travers le temps et au fil des avancés technologiques. Ce qui est malheureux est que la version française sorte avec trois de retard, mais ce n’est qu’un détail au final. On se doit surtout de saluer l’initiative des éditions Soleil d’adapter en VF ce genre d’ouvrage, qui n’en est pas à sa première fois puisque la franchise The Legend of Zelda y a eu le droit aussi. Certains passages sont un peu plus mis en lumière que d’autres ce qui plaira à la fois aux connaisseurs qu’aux novices. Nous avons aussi quelques astuces ici et là, que l’on n’avait pas forcément découvert en jouant. L’édition est vraiment très belle, et j’adore le jaune utilisé pour la couverture cartonnée et l’effet métallisé brillant sur la typographie . En conclusion, Super Mario Encyclopedia est un très bel ouvrage qui plaira aux fans du charmant plombier. On y découvre des jeux que nous n’avons pas forcément vu adapté en Europe, les plus connus et les moins connus. Un livre à offrir à tous gamers qui se respecte.
Lire en bulles 
Je te rejoins concernant les Zelda twilight princess qui m’ont également bien plu.^^
La série des supermario adventure plait à mes petits lecteurs, mais je n’ai pas tenté l’expérience. je ne suis pas très fan de ce plombier moustachu.
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