Voici un nouveau #MardiConseil avec deux titres des éditions KANA dans leur collection BIG KANA. Dans le tome 8 d’Après la pluie nous découvrons les sentiments naissant de Monsieur Kondô pour la belle et mélancolique Akira. On s’approche doucement de la fin, et on se demande vraiment si les dernières notes sonneront toujours aussi bien à nos oreilles. Puis, on se donne rendez-vous autour d’un café dans un Starbucks pour passer un excellent moment avec les 4 amis de Otaku Otaku. Peu à peu ils sont devenus des amis qu’on aime avec tendresse !
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Dans ce huitième tome d’Après la pluie, Masami Kondô est de plus en plus troublé par le charme et la présence d’Akira, la jeune fille de 18 printemps qui travaille comme serveuse dans son restaurant. Embarrassé par ses sentiments naissants, il évite d’être dans la même pièce qu’elle autant que possible. Akira, elle ne se doute de rien, mais n’est pas non plus dupe; elle sait que quelque chose ne va pas. Mais quoi ? Difficile de réellement savoir ce qu’elle pense, puisque Akira montre très rarement ce qu’elle ressent. On ne peut lire ses émotions sur son visage, ce qui pose “problème” à Masami mais aussi au lecteur. Mais le quotidien continue, et Akira doit choisir ce qu’elle veut pour son futur parce que la fin de l’année scolaire approche et que son cœur est encore en plein doute. La course, on le sait, a toujours été une immense partie de sa vie et même de son identité, mais depuis sa blessure à la cheville, elle n’a jamais rechaussé de chaussures de course. Pourra-t-elle tourner le dos à ce qui semble l’appeler au plus profond d’elle, ou empruntera-t-elle un nouveau chemin ? Le retour de ses amis d’athlétisme ne va pas l’aider à faire un choix, mais le lecteur est ravi de voir ces personnages. En effet, ils apportent énormément à la compréhension de la psychologie d’Akira, mais aussi à forger l’histoire. Et il était temps, puisque le manga prendra fin dans deux tomes ! Eh oui, plus que deux tomes et on dira au revoir à Akira et Monsieur Kondô. Depuis le début, Jun MAYUZUKI prend son temps pour nous conter une histoire pleine d’introspection sur l’identité de chacun, mais aussi pour nous parler des liens entre les hommes. Amitié ou amour, chaque relation est traitée de la même manière. À savoir avec intelligence et panache. Dans le déroulement, l’histoire paraît simple, mais ce qui fait l’esprit même du manga est sa manière de nous en dévoiler plus entre les lignes.

KOI WA AMEAGARI NO YONI ©2015 Jun MAYUZUKI/SHOGAKUKAN
En effet, de case en case, la mangaka illustre avec délicatesse et simplicité les émotions, les non-dits, et nul besoin de grands dialogues pour que l’on sente les choses à la lecture. La maladresse de Monsieur Kondô en dit beaucoup sur sa personnalité touchante. Le visage impassible d’Akira referme une intensité qui nous fait réfléchir. Le reste du casting est un peu plus présent, sans jamais réellement faire oublier l’histoire d’amour (?) de Kondô et Akira. Le trait de MAYUZUKI est à l’image de son histoire : délicat et direct. Cela fait huit tomes que je vous parle d’Après la pluie, et j’ai utilisé beaucoup d’adjectifs pour décrire les planches. Vais-je me répéter ? Non. Si vous voulez en savoir plus je vous donne solutions : lisez mes chroniques précédentes ou courrez en librairie pour ouvrir un tome, et vous comprendrez. En conclusion, ce tome 8 d’Après la pluie nous rapproche de plus en plus du dixième et dernier tome de la série. On attend de voir la fin de ce seinen qui, je l’espère ne me décevra pas, et qui se terminera de la même manière que chaque tome : avec légèreté et sérieux à la fois.
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Petit à petit, Otaku Otaku est devenu une petite lecture qui me tarde toujours un peu de retrouver. La raison ? Les personnages. Ce groupe de 4 amis m’est devenu familier, presque comme si j’arrivais à rentrer dans la bande en lisant leur quotidien. Et je pense qu’il n’y a pas besoin d’être un grand Otaku (ou geek) pour apprécier ses personnages, et pour s’attacher à eux. Personnellement je ne me considère pas comme une geek, mais simplement comme une personne cultivée qui s’intéresse à énormément de choses. Dans ce quatrième tome, FUJITA nous dévoile le passé du couple Koyanagi / Kabakura, qui s’entendent comme chien et chat. J’ai apprécié de découvrir leur rencontre au lycée, qui m’a rappelé un peu mon amour pour l’anime Jeanne et Serge du Club Dorothé (celui qui ne connaît pas le générique [clique ici et écoute] ne peut pas être mon ami à 100%). Narumi et Horitaka sont toujours là, bien évidemment, et on s’amuse toujours autant avec eux. Le sérieux et le calme (proche du désintérêt) de Horitaka sont en total contradiction avec la jovialité de Narumi, ou même de son frère Nao. D’ailleurs, ce dernier continue d’être mon petit chouchou depuis son introduction. J’aime son innocence et l’équilibre qu’il apporte, à savoir zéro connaissance (ou presque) en « geekerie », mais n’hésitant pas à prendre part au monde de son frère et de ses amis.

© Fujita / Ichijinsha Inc.
En plus, une histoire autour de lui et un autre personnage a commencé gentiment à se faire, et je suis curieuse de voir ce que ça peut donner. En fin de tome, on est même face à un quiproquo de taille… La narration en chapitre n’ayant pas forcément de liens entre eux, peut rappeler la construction d’une sitcom du type Big Bang Theory ou FRIENDS. Passé la surprise du tome 1, on s’y habitue vite et on finit même par adhérer ce schéma. Les références otaku ne sont pas forcément compréhensibles de tous, mais KANA à veiller à insérer des informations à ce sujet en bas de pages/cases. La traduction d’Aline Kukor (Au-delà de l’apparence, Death’s Choice, Banale à tout prix, etc) est accessible et bien menée. Visuellement, le trait de FUJIMA est très appréciable. Les expressions des visages sont parlantes du caractère de chaque personnage. L’attachement passe aussi bien par le dessin que par le scénario. L’ensemble est soigné, les moments humoristiques font leurs effets, et on passe un très bon moment. En conclusion, par sa narration originale Otaku Otaku nous raconte le quotidien de 4 personnages tous très différents mais qui par la relation qui les unis arrivent à aller au-delà de leurs points de discorde pour devenir les/nos (meilleurs) amis.
Je comprends totalement ce que tu dis pour Otaku Otaku, c’est tellement ça, on a l’impression d’être là dans leur bande et leurs délires avec eux, j’adore ! Je n’ai pas encore lu ce 4e tome mais je sais d’avance que je vais me régaler.
Tu le sais, j’ai la même crainte que toi concernant Après la pluie, mais ça n’empêche que c’est un titre vraiment marquant, notamment grâce au talent graphique de l’auteur qui compose des pages de fou avec beaucoup de choses à lire entre les lignes. Je suis totalement fan et il me tarde de le retrouver sur un autre récit ^^
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Totalement d’accord avec toi aussi. Pour le dessin de Après la pluie quand on ouvre on peut facilement se dire que c’est « vide » ou trop « simple » alors que non, il y a tellement de choses à y lire et qui se dégage des pages. C’est fou. Merci de ta visite et chaque commentaire me met du baume au coeur :*
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J’ai juste lu la première où je partage ton ressenti 🙂
C’est fou l’émotion que dégage cette série qui repose entièrement sur Akira, elle nous transmet tellement de choses <3.
Pour le 2ème j'attends de l'attraper et le lire
@++
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