Critique BD #026 – Sur un air de Fado

Sur un air de Fado vous invites à découvrir le Portugal de la fin des années 60 sous la dictature de Salazar. Laissez-vous guider dans les rues pavées de Lisbonne, charmer par le chant de la belle chanteuse de Fado, tandis que les gens attablés à une table partagent un repas copieux que vous n’oublierez pas. Fernando Pais, l’un des personnages de l’oeuvre, sera votre guide, mais aussi celui qui se découvrira au coin d’une rue entre l’ombre de son passé et le soleil de son avenir.

Critique BD #025 – Gentlemind tome 1

Gentlemind est l’histoire d’une femme, dans les années 40, qui va lutter pour trouver sa place dans un monde dominé par les hommes et le patriarcat. Une véritable petite leçon d’indépendance magnifié par un dessin particulièrement efficace, marquant et charmant.

Critique BD #023 – Charlotte Impératrice T2: L’Empire

Après s’être uni par les liens sacrés du mariage, Charlotte se décide à ne pas subir son mari et la vie qu’il impose. Une femme forte dans un gant de velours qui s’engage sur un terrain sinueux mais dont la promesse d’un avenir meilleur n’est pas si inaccessible. Un tome 2 qui brosse le papier d’une femme remarquable. 

Critique BD #022 – Le Boiseleur, tome 1 : Les Mains d’Illian

« En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor un jeune apprenti sculpteur du nom d’Illian » … C’est avec cette simple phrase que Le Boiseleur nous transporte dans un temps fort lointain sans que l’on ne sache réellement à quelle époque nous nous trouvons. L’art du bois et toute la minutie qu’il faut pour créer des oeuvres immobiles mais qui pourtant respirent la vie font de cette histoire un conte doux porté par des thèmes fort et une critique de notre société, sans pour autant tomber dans la moralisation agressive et repoussante.

Critique BD #021 – Une Aventure du Lieutenant Blueberry tome 1

Bienvenue en Amérique de l’époque de des généraux et lieutenants face aux communautés indiennes trop souvent maltraitées par ceux que l’on nommait « Les Blancs ». Christophe Blain et Joann Sfar installent une ambiance prenante de bout en bout, avec pour seul regret l’attente de la sortie du tome 2. Vite messieurs, vite !

Critique BD #20 – Nota Bene tome 1, Time Lost tome 1

En cette rentrée, il est important de cultiver son savoir tout en s’amusant. C’est ce propose le premier tome de Nota Bene qui nous raconte le récit de 12 personnalités de l’histoire de manière drôle et prenante. Le tout est décomplexé sans faire dans le bas de gamme. Puis, partons en récré avec le décalé tome 1 de Time Lost, une trilogie qui nous fait voyager dans le temps et partir dire bonjours aux dinosaures et aux nazis. 

Critique BD #19 – Capitaine Albator: Mémoires de l’Arcadia tome 1

 »Albator, Albator, du fond de la nuit d’or, Albator, Albator, de bâbord à tribord tu veilles sur la Galaxie, sur la liberté aussi. Albator, Albator, le corsaire de l’espace » .. eh oui, que ce soit en manga, dessin animé quand j’entends Albator la musique du générique en VF me revient en tête. Pet importe que je ne sois pas une adepte de cet univers, puisqu’au final ce personnage s’est inscrit dans l’inconscient de milliers de personnes à travers le monde. Après une réécriture par Matusmoto lui-même avec Dimension Voyage, voici que l’un des plus emblématiques héros de l’espace débarque au format franco-belge. Une aventure inédite mise en scène par un français, rien que ça. 

Critique BD #18 – Le Dernier Pharaon, une aventure de Blake et Mortimer

Blake et Mortimer sont deux héros franco-belges du même niveau que Tintin et le Capitaine Haddock, Spirou et Fantasio, Boule et Bill, et bien d’autres. Depuis leur création sous le crayon d’Edgar P. Jacobs, ces deux têtes ont vécu des aventures qui ont su passionner les lecteurs. Septante-six ans après leur venue au monde, trente-deux ans après la mort de Jacobs, Le Dernier Pharaon marque un renouveau que les fans peuvent ou pas apprécier. À vous d’en juger, comme moi, dans la suite. 

Critique BD #17 – La Princesse de Clèves par Bouilhac & Catel

Apprentissage de l’amour, passion, émancipation et féminisme, La Princesse de Clèves avait à l’époque de sa publication soulevée beaucoup de questions. Pour ceux ne connaissant pas l’histoire, je tairai certaines choses afin de vous laisser découvrir cette adaptation du roman de Madame de la Fayette. Sobre, psychologie et tragique, Bouilhac et Catel ont su actualiser un classique de la littérature classique qui aura inspiré des auteurs comme Balzac et Jean Cocteau.