Critique #211 – Black Feelings tome 1 de Mo Gadarr

Black Feelings est bien plus qu’une romance. Mo Gadarr y aborde avec une plume vive, crue et forte en émotion le harcèlement scolaire et tout ce que cela engendre. Un thème bien trop actuel malheureusement, et depuis bien trop longtemps. Il est important de comprendre que ce qui peut être vu comme une moquerie ne l’est pas forcément pour celui qui en est la cible. Complexe, rejet, haine, violence, peur, etc… tellement de conséquences et des cicatrices au coeur à tout jamais. 

Critique #181 – Tout en nuances T1: Hyacinthe & Tout en nuances T2: Alexa par Erika Boyer

Si vous cherchez une lecture avec des personnages ancrés dans la réalité, un contexte moderne et actuel, la saga Tout en nuances devrait vous plaire. Avec le tome 1 Hyacinthe, Erika Boyer explore des thèmes complexes tels que notre vision de nous-même et le regard des autres, mais aussi le traumatisme. Son tome 2, Alexa, voit une romance entre deux femmes germer au soleil mais dont les obscurs nuages représentant la vie et la société (même la famille) viennent l’assombrir. L’écriture nous fait vivre des émotions faites de nuances sans artifices. 

Critique #152 – Toutes les histoires d’amour du monde par Baptiste Beaulieu, Un Gentleman à Moscou par Amor Towles

Le temps qui passe est une chose que l’homme ne peut contrôler malgré ses tentatives d’arrêter les grains de sable qui roulent pousser par le vent que l’on pourrait appeler « le quotidien ». Les relations que l’on bâtit autour de nous son primordiales en bien des choses et auront des répercussions sur notre vie et celles de notre descendance bien après notre passage sur Terre. Avec « Toutes les histoires d’amour du monde », Baptiste Beaulieu explore le passé de son grand-père pour assembler les pièces du puzzle de la vie de sa famille. De son côté, Amor Towles donne naissance à « Un gentlemen à Moscou » surprenant dans une culture russe qui nous échappe mais séduisante. Deux histoires différentes en bien des thèmes, mais qui parle d’humains et relations avec brio. 

Critique #147 – Le Chant de l’océan par Erika Boyer

Le bruit des vagues est une source d’apaisement pour l’être humain et son âme. L’amour est une aventure où l’imprévu est au quotidien. La surprise de découvrir quelqu’un, de l’apprivoiser, d’aimer et d’être aimé en retour est un présent unique. Erika Boyer écrit avec sincérité, délicatesse, dans une ambiance douce, réaliste et universelle. Le Chant de l’océan nous invites à flotter sur la mer, le soleil pour seule boussole, et en espérant que l’on trouvera nous aussi un amour imparfaitement parfait.

Critique #118 – Un arbre, un jour… de Karine Lambert

Dans un quotidien où les gens ne prennent plus le temps d’observer Dame Nature et sa gracieuse richesse, Karine Lambert nous invite à sa façon plus qu’originale de tendre l’oreille sur ce qui nous entoure, de regarder avec le cœur et d’avoir l’esprit ouvert. Un arbre, un jour… donne la parole aussi bien aux protagonistes bipèdes qu’au noble platane centaine qui trône fièrement sur une place d’un petit village de Province. Mais malheureusement ses jours sont comptés… une leçon d’humanisme et de coeur qui fait du bien à l’âme. 

Critique #116 – L’Héritage des Rois-Passeurs de Manon Fargetton

 Deux mondes, deux reflets, deux femmes. Courage, force, vengeance et pouvoir… Ombre et Rive ne font qu’un. De terre en terre, Ravenn et Énora devront affronter leur force et leur faiblesse afin de s’accomplir tout en écoutant leur coeur. Un récit Fantasy mené par la plume vivante de Manon Fargetton, qui captive et emballe son lecteur au fil des mots, de la magie et des dangers. Les révélations seront nombreuses et vous surprendront.  

Critique #115 – Power de Michaël Mention

Le pouvoir au peuple, le pouvoir aux simples gens comme vous et moi. De son style captivant, journalistique, et dure, Michaël Mention s’évertue à narrer les événements réels de l’Amérique des années 70. Discours de Martin Luther King, assassinat de Malcolm X, racisme, révolution et émeutes, Power revient sur des années difficiles de l’Amérique bien pensante. À cette époque se forme le mouvement Black Panthers sur fond de musique rock, qui viendront en aide à des milliers de gens à travers le pays. Malmenés par le gouvernement, ils seront vite catalogués comme violent. Power rétabli les choses, sans jamais prendre parti. Trois destins, tris êtres humains, qui devront lutter pour maintenir la tête hors de l’eau. 

Critique #113 – You & I de Cali Keys

Nourrie par une passion pour les tornades et les phénomènes divers liés au climat, Cali Keys se permet de nous faire voyager à travers les États-Unis en compagnie de personnages touchants, drôles et humains. You & I se révèle être un pur moment d’aventure et de quête de soi à travers des moments douloureux et des situations dangereuses. Alors, vous aussi, prenez votre sac à dos de randonnée et partons ensemble pour la Tornado Alley. Vous verrez, vous ne le regretterez pas. Parole de scout !

Critique #111 – Meurtres, en toute intelligence de Jacques Attali

Objet non identifié en approche, je répète, objet non identifié en approche. Si on craint de voir un jour débarquer les extraterrestres dans leurs vaisseaux, on devrait avant tout avoir peur de nos propres objets volants. Après le danger du terrorisme dans les avions, la sécurité fut renforcée, mais quand est-il des drones que l’on voit fleurir ici et là ? Si à premières vues on se dit que ces objets dont pour « le divertissement » on peut craindre de les voir utiliser comme des armes. Guerre, meurtre commandité, attentat…. l’Homme ne cesse de créer ce qui pourrait causer, à terme, sa perte.

Critique #095 – Par amour de Valérie Tong Cuong

Comme pour les blessures, certaines horreurs commises dans l’Histoire de l’humanité ne peuvent jamais trouver de remèdes pour expier les maux engendrés. Parmi les lectures sur le sujet de la Seconde Guerre Mondiale, Par Amour de Valérie Tong Cuong arrive à se distinguer de par la plume de son auteur. Un récit poignant où l’amour et le sacrifice vont de pairs.