Critique #208 – La Dernière reine par Philippa Gregory, Le Parfum de nos souvenirs par Camille Di Maio

Deux fresques historiques avec des héros et héroïnes qui se livrent à coeur ouvert dans les évènements qui ont déterminé qui ils étaient. Aimer, l’un des sentiments les plus utilisés mais sans trop en faire. Philippa Gregory dresse le portrait de la 6ème femme d’Henry VII, alors que dans Le Parfum des souvenirs nous avons un jeune couple obligé de se séparer à cause de la guerre.

Critique #204 – La première fois qu’on m’a embrassé, je suis morte de Colleen Oakley

Dans la lignée de Everything, Everything de Nicola Yoon, Midnight Sun par Trish Cook, ou encore Nos étoiles contraires de John Green, l’auteure américaine Colleen Oakley nous raconte l’histoire d’une jeune femme qui depuis l’enfance ne peut plus entrer en contact charnel avec qui que ce soit sous peine de mourir, au pire. Entre humour, amour, force, courage et rencontre inattendue, ce roman ayant remporté le Prix des Lectrices 2019 nous met du baume au coeur et nous raconte l’histoire de deux vies. 

Critique #188 – Spring Girls de Anna Todd

Anna Todd s’est fait connaitre dans le monde entier avec sa saga After. Véritable phénomène du New Adult et New Romance, elle a su donner vie à des personnages qui auront autant charmé et soupiré les lecteurs, que les faire s’arracher les cheveux. Il faut dire que l’alchimie entre Hardin et Tessa est bien présente mais que les secrets de chacun vont les faire vivre des moments difficiles. Après une telle saga, que faire ? Spring Girls est un one-shot qui s’inscrit dans un registre totalement différent. Une lecture qui divise, mais qui pour moi aura rempli son objectif : me présenter l’écriture d’Anna Todd sous un autre jour. 

Critique #165 – Le Silence d’après par Cath Staincliffe

Les éditions Stéphane Marsan publie des romans qui méritent amplement qu’on se penche dessus. L’une des plus marquantes a été Une fille facile de Louise O’Neil évoquant la culture du viol et ce qui se dessine autour pour la victime. Avec Le Silence d’après par Cath Staincliffe, l’éditeur parle de destins qui se brisent à cause d’une autre destin brisé par de multiples évènements. Une lecture puissante et difficile tant le thème fait parler. 

Critique #152 – Toutes les histoires d’amour du monde par Baptiste Beaulieu, Un Gentleman à Moscou par Amor Towles

Le temps qui passe est une chose que l’homme ne peut contrôler malgré ses tentatives d’arrêter les grains de sable qui roulent pousser par le vent que l’on pourrait appeler « le quotidien ». Les relations que l’on bâtit autour de nous son primordiales en bien des choses et auront des répercussions sur notre vie et celles de notre descendance bien après notre passage sur Terre. Avec « Toutes les histoires d’amour du monde », Baptiste Beaulieu explore le passé de son grand-père pour assembler les pièces du puzzle de la vie de sa famille. De son côté, Amor Towles donne naissance à « Un gentlemen à Moscou » surprenant dans une culture russe qui nous échappe mais séduisante. Deux histoires différentes en bien des thèmes, mais qui parle d’humains et relations avec brio. 

Critique #137 – Lucky Boy de Shanthi Sekaran

En début de semaine, je vous parlais de Nadia Hashimi avec « Pourvu que la nuit s’achève » qui évoquait la condition de la femme au Proche-Orient, sous une plume sensible mais dure. Et c’est sans le vouloir que je continue dans une même optique de sensibilisation avec un sujet brûlant de l’actualité: le statut des migrants. « Lucky Boy » évoque à travers les yeux de Solimar, jeune femme provenance du Mexique qui trouve refuge aux États-Unis. Mais enceinte et en situation irrégulière, elle va se voir arrêter par les autorités, son enfant confié à une autre famille. L’histoire poignante de l’amour de deux mères envers un même enfant. Difficile, en tant que lecteur de choisir « un camp ».

Critique #136 – Pourvu que la nuit s’achève de Nadia Hashimi

La condition de la femme dans la société est une question de plus en plus brûlante, et cela depuis des années. Si dernièrement les langues se délient sur X sujets liés à l’injustice envers les femmes et les plus faibles en Occident, il faut être conscient du fait que dans d’autres régions du monde cela est encore bien trop caché. Pourtant les reportages sur les peuples et les femmes d’Afrique du Sud ou en Asie sont communs, mais encore peu de mesure sont prises pour changer la société, et surtout le système judiciaire. Pourvu que la nuit s’achève de Nadia Hashimi est une oeuvre de fiction reliée à la réalité brutale et sans tabous des pays qui se taisent.

Critique #133 – L’autre femme de mon mari par Amanda Prowse

Le mariage. Symbole d’amour et fidélité. Témoins, fêtes, église ou mairie, contrat de mariage ou non, l’union sacrée de deux cœurs se veut éternelle. Enfin, en principe. Dans L’autre femme de mon mari, on découvre une femme dont la vie et le coeur vont se briser quand l’homme de sa vie décide de la quitter un jour. Larmes, supplications, incompréhension, on espère encore que l’amour va revenir et avoir raison de tous les maux. Mais parfois, une page doit se tourner dans l’inconnu qui nous fait tant peur. Et on avance comme on peut.

Critique #128 – Le Putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer par Anneliese Mackintosh

Si certains cherchent le bonheur en chantant du Christophe Maé, au coin de la rue, dans les draps d’un lit avec un homme ou une femme, au fond d’un verre de vin, dans un paquet de chips, dans un livre, un film, dans la nature,… tant d’endroits où on l’appelle à s’en casser la voix comme dirait Bruel. Au final, peu importe où il se trouve parce que si on ne se donne pas les moyens de le saisir lors de son passage il risque bien de ne jamais venir se poser sur nos frêles épaules. Alors, vous cherchez le bonheur ? ça tombe bien, Ottila aussi.