Critique #243 – Love, Theoretically + The Love Hypothesis de Ali Hazelwood

Ali Hazelwood est sa plume aussi charmante qu’amusante n’a de cesse de gagner le cœur de millions de lecteurs à travers le monde Love Hypothesis en fut le premier exemple, suivi par une déjà bien bonne portée d’autres romans tels que Love Theoretically. Je vous donne mon avis sur ces récits dans la suite.


DISPONIBLE AUX ÉDITIONS HAUTEVILLE AU FORMAT BROCHÉ, COLLECTOR ET AU FORMAT NUMÉRIQUE

Ali Hazelwood est une autrice italienne qui a vécu dans différents pays avant de s’installer aux États-Unis. Son premier roman, qui depuis la parution de son premier roman, n’a cessé de conquérir le cœur de millions de lecteurs à travers le monde. Avant d’écrire, elle a aussi enfilé la blouse de professeur en neuroscience. Son premier roman, The Love Hypothesis fut d’abord une fanfiction sur deux personnages de la franchise Star Wars, Rey et Kylo Ren en 2018. C’est en 2020 qu’elle voit cette histoire publiée sur le web être proposée en adaptation reliée sous le titre qu’on lui connaît. Le succès fut immédiat, et depuis elle a publié les romans Love on the Brain, Loathe to Love You, Love Theoretically, un récit young adult Check & Mate, ainsi que la romance surnaturelle Bride. Not in Love est prévu pour une publication en juin 2024. Dans Love Theoretically, nous suivons le personnage de Elsie Hannaway, une physicienne aux multiples vies. Un jour elle est professeure adjointe et pour arrondir ses fins de mois elle propose ses services en tant que fausse petite amie. Mais sa vie a virevolté avec l’arrivée de Jack Smith, le frère de son client Greg, qui est également le physicien froid et sans cœur qui a ruiné la carrière de son mentor. Et l’ignorer va s’avérer difficile puisque les deux vont convoiter le même poste, celui au sein du prestigieux MIT. Et ce n’est pas la beauté de Jack qui va détourner Elsie de son rêve ultime, quoique… Bon, comme dans les deux précédents ouvrages que j’ai lus de Ali Hazelwood, à savoir Love on the Brain et The Love Hypothesis, la recette et le style fonctionnent toujours aussi bien sur moi. Hazelwood possède un mordant dans l’écriture de ses personnages qui sont très nuancés. Personne n’est parfait, et c’est ce qui me plaît. Ici, Elsie et Jack ne sont pas des exceptions. On les adore, on a envie de les secouer et à la fin on est heureux pour eux. Leur alchimie fonctionne du tonnerre, et on adore les voir se balancer des répliques cinglantes à la figure. C’est amusant, charmant et simple comme bonjour. Jack possède la capacité de voir à travers l’armure de Elsie. Mais ce n’est pas le seul personnage masculin que l’on apprécie. Il y a son frère Greg, le client favori de Elsie. Ces deux vont développer une amitié tout au long du livre. Il y aussi la meilleure amie de notre protagoniste principale, Cece, qui n’est pas en reste. Et Elsie, on en parle quand me direz-vous. Eh bien, comme d’habitude, l’autrice met un point d’honneur à faire briller les femmes de ses récits. Intelligente, oui, mais elle doit apprendre à se faire passer avant les autres. La compétition avec Jack pour le poste au MIT va être le parfait exercice (ou thérapie) pour la voir se mettre plus en avant. Jack est le premier à lui faire remarquer son manque d’honnêteté envers elle, et aussi envers les autres en ne jamais étant elle-même. Même si on sait que les deux vont finir ensemble, on apprécie de voir leur relation se développer, et le ennemis to lovers trope est parfaitement exécuté. Côté édition, l’équipe de Hauteville a fait du bon travail. La traduction est soignée et respectueuse du style de Hazelwood. À noter que la version collector avec couverture rigide et jaspage est d’une beauté sans nom. En conclusion, si vous avez aimé les précédents romans de cette autrice, il n’y a aucune raison pour que vous n’aimiez pas celui-ci. Love Theoretically est une romance aussi drôle que charmante.

DISPONIBLE AUX ÉDITIONS HAUTEVILLE AU FORMAT BROCHÉ, COLLECTOR ET AU FORMAT NUMÉRIQUE

Comme dit précédemment, The Love Hypothesis a été un véritable succès dès sa sortie et continue à rassembler une large communauté, notamment la communauté BookTok sur le réseau TikTok. Cette romance contemporaine possède tous les ingrédients pour que le lecteur passe un très bon moment : des personnages bien travaillés, drôles, sarcastiques et avec une vraie personnalité. Olive Smith est une étudiante en biologie en pleine préparation de son doctorat, se concentrant sur la recherche contre le cancer du pancréas. En tant que vraie scientifique, elle ne croit qu’en ce qui peut être prouvé. Lorsque sa meilleure amie Anh doute du fait qu’elle sorte avec quelqu’un, Olive ne peut s’empêcher de le prouver en embrassant le premier venu. Et l’heureux élu se trouve être Adam Carlsen, un jeune professeur plutôt agréable à regarder mais avec une réputation de tyran. Sans qu’Olive ne comprenne pourquoi, le jeune homme ténébreux accepte de jouer le rôle de son petit ami. L’expérience s’avère bien plus intéressante et fructueuse qu’elle n’aurait dû l’être. Le trope du faux couple est très répandu dans la romance. Ensuite, il faut manier le tout avec subtilité pour proposer une relation qui deviendra progressivement réelle et captivera le lecteur à chaque chapitre. Ali Hazelwood possède ce petit je-ne-sais-quoi qui rend quelque chose de tout simple et bête très amusant à lire. On a le droit à des scènes hyper romantiques, faisant d’Adam un bookboyfriend très tentant. L’autrice ne s’arrête pas à l’aspect romance, prenant le temps d’exposer les coulisses du monde universitaire, avec compétition, rudesse, insomnie, stress, etc. Rien n’est évité. Les personnages sont globalement bien écrits, même si Olive ne restera pas forcément l’héroïne la plus intéressante à découvrir dans la sphère de la romance. Néanmoins, on apprécie de la suivre dans son quotidien. Je n’en dirai pas plus, car l’histoire vaut la peine d’être lue, en très grande partie pour les échanges entre les deux personnages. La traduction est soignée et respecte le style de son autrice, de même que le ton utilisé dans les deux livres précédents. En conclusion, The Love Hypothesis fut une lecture divertissante que je recommande, tout comme chaque roman d’Ali Hazelwood.

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