Critique #084 – La vie est belle après tout de Carmel Harrington

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Entre les flocons de neige, la pluie et le ciel, les dernières heures de 2017 se veulent tourmenter par la météo. Mais qu’il vente où non sur notre quotidien, les lectures sont à pour nous réchauffer et nous faire passer un moment agréable. C’est le cas de La vie est belle après tout de Carmel Harrington qui bénéficie d’une réédition chez Harlequin des plus magnifique visuellement et également en main. Alors laissez-vous porter par la magie de l’instant hivernale sous la lueur d’une cheminée ou d’une bougie, et vous verrez que la tempête ne sera plus qu’un souvenir du passé.

 

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Carmel Harrington est une auteure irlandaise née à Wexford en 1971. Avant de se lancer dans écriture, elle travailla au sein d’une multinationale américaine, pour finalement embrasser une nouvelle vie de mère au foyer en 2011. C’est également par les encouragements de son mari, Roger, qu’elle écrit son premier roman Beyond Grace’s Rainbow paru en 2012.  Si seul La vie est belle après tout (Everytime A Bell Rings) a été édité, pour le moment, en français, les autres pays ont pu se procurer ses autres romans comme : The Life You Left (2014), The Things I Should Have Told You (2016), et The Woman at 73 Derry Lane en juin dernier.  

Avec la période hivernale j’avais envie de me faire une lecture de Noël, et quoi de mieux que les éditions Harlequin pour le faire, hein ? Après avoir lu le pitch de certains des titres sortis pour l’occasion, c’est celui de La vie est belle après tout qui a retenu mon attention. Sceptique face au titre, je me suis laissée tenter par l’histoire de Belle, jeune femme métisse, et de son fiancé Jim. Mais avant de découvrir la demande en mariage de ce dernier à la belle, l’histoire nous fait remonter dans le temps afin de faire plus ample connaissance avec ces deux personnes. Alors, si la romance semble être le thème principal de ce livre, sachez que ce n’est pas réellement le cas puisqu’il est avant tout question de la famille et des liens émotionnels. On y parle avec tendresse et réalisme des enfants en familles accueils à travers les yeux de Belle et de Jim. Alors, c’est vraiment une histoire qui fait plaisir et qui touche.

La construction des chapitres fait que le lecteur se retrouve plongé dans divers moments clés de de la vie de Belle, tout en gardant cette magie propre au récit. Parce que même si les aléas de la vie ont fait que Jim et Belle se sont séparés, le jeune homme s’est toujours promis de ne pas l’oublier et de faire en sorte de revenir. Durant ma lecture je me suis rendu compte que le prologue en disait beaucoup trop sur une certaine partie de l’histoire tout en ne dévoilant rien de l’autre. Et c’est dommage, puisque au-delà de cet amour entre les deux, c’est réellement les flashbacks qui donnent de la qualité à l’oeuvre. J’ai adoré suivre la Belle enfant, les amitiés qu’elle nouera avec Jim et d’autres. Les échanges sont drôles et attentionnés, et on se retrouve assez vite le sourire aux lèvres.

Alors si les deux premières parties du bouquin sont très belles et intéressantes à suivre, la dernière partie est plus molle. Pas que je sois contre le romantisme, mais j’ai trouvé certains moments très longs et j’ai souvent levé les yeux au ciel de lassitude. Malgré ce passage à vide, le roman se défend très bien de toutes les autres romances niaises du moment. Et le fait que cela se passe à Noël ne joue en rien avec le fait que la lecture plaise. Je dirais même que cela donne un côté trop guimauve au récit, ce qui m’a laissé un petit goût d’écoeurement en bouche.

— Je n’ai pas dormi cette nuit, déclare Jim en me prenant la main et en me regardant d’un air bizarre.
Aussitôt, mon estomac fait encore une de ces drôles de pirouettes.
— J’ai eu une super idée : je vais appeler ma maman et lui demander de t’adopter ! s’exclame-t-il fièrement.
— Tu ne peux pas faire ça.
Si ?
— Pourquoi pas ? Comme ça, nous resterons ensemble.
— Tu penses que ta maman voudrait de moi ?

La plume de Carmel Harrington est fluide, très agréable et douce. On voit très facilement qu’elle est faite pour ce genre de récits très chaleureux respirant la positivité même durant les coups durs. Parce que oui, Belle connaîtra des moments très difficile dans sa vie, que je préfère passer sous silence, et que si vous souhaitez être spoiler comme moi (malheureusement) lisez la quatrième de couverture. Par contre si vous souhaitez profiter pleinement du récit, ne le lisez surtout pas. L’écriture des personnages est finement bien menée. Chacun d’entre eux . Belle et Jim inclus – sont intéressants et touchants dans leurs propos, avec aussi une belle touche d’humour.

L’édition faite par Harlequin est un petit bijou. Le livre était déjà sorti en 2016, toujours chez Harlequin mais avec une autre couverture. Et je dois dire que je préfère grandement cette nouvelle édition à l’ancienne. Je trouve l’illustration magnifique, douce, et reflète parfaitement le titre. Petit bonus, deux cartes postales sont à découper à l’intérieur. L’une d’elles reprend d’ailleurs l’image de couverture, alors non je ne l’enverrai à personne et préfère la garder précieusement.

En conclusion, La vie est belle après tout est une lecture qui fait plaisir, qui attendrit et qui surprendra également si vous avez lu synopsis présenté. Carmel Harrington se dévoile pour nous offrir un beau paysage enneigé et séduisant de l’Irlande, tout en abordant des sujets forts dont celui de l’adoption. Ce roman possède une belle leçon de vie nous montrant que le positif n’est jamais très loin du négatif, et que le soleil peut revenir habiter votre ciel à n’importe quel moment.

15 sur 20

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