Un auteur, une plume #004 – Interview avec Manon Fargetton

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Depuis son adolescence, Manon Fargetton n’a de cesse d’imaginer des mondes nouveaux se mêlant au notre comme le prouve L’Héritage des Rois-Passeurs aux personnages féminins déterminées et vraiment « bad ass ». Mais comme ces héroïnes, Manon possède plusieurs cordes à son arc, comme par exemple la capacité de se glisser dans des personnes aux âges différents et de proposer des lectures pour des enfants (Les Plieurs de Temps) et pré-ados (Quand vient la vague, Aussi libres qu’un rêve). C’est donc sous ses yeux d’un bleu profond que j’ai eu la chance de m’entretenir avec elle lors du Salon du Livre de Genève, le 27 avril dernier. 

 

Je remercie Anne-Catherine de Dargaud Suisse pour m’avoir donné l’opportunité de faire cette rencontre, ainsi que l’équipe de Bragelonne, sans oublier Manon Fargetton auteure au regard saisissant

 

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1. Question générale pour commencer, comment t’es venue l’envie d’écrire et de raconter des histoires ?

MANON FARGETTON : J’écris depuis toute petite mais surtout des chansons et des poèmes. Écrire des histoires c’est venu beaucoup plus tard, au lycée. Alors, pourquoi ? C’est toujours un peu mystérieux. Je pense qu’on est d’abord un grand lecteur avant d’être auteur. Si on ne l’est pas je ne pense pas qu’on devienne auteur en fait. On s’exprime d’une autre manière, mais si on choisit de s’exprimer par des romans c’est souvent que l’on en a lu beaucoup. Donc il y a ça évidemment (rires). Et puis voilà, à un moment donné j’ai eu une idée d’histoire qui n’existait dans aucun livre et je me suis dit que si je voulais la lire il faut que je l’écrive.

Était-ce parce que tu avais une espèce de manque, par rapport à une idée et que tu voulais la voir dans un livre ?

MANON : Ouais, et de voir comment ça pouvait être développé et donc je l’ai écrite et c’est devenu mon premier roman, Aussi libres qu’un rêve sorti en 2006 dans sa première version. 

 

2.Quand on parcourt ta bibliographie, on voit que tu t’es attaquée à plusieurs genres. Le fantastique, le suspense, le thriller young adult, de la science-fiction…. il y a-t-il un genre que tu affectionnes plus que les autres ? Où tu es peut-être plus à l’aise on va dire.

MANON : Ce n’est pas du tout la même chose. J’aime passer d’un genre à l’autre, ça s’est sûr. Ça m’amuse et puis à chaque fois il y a un peu un côté challenge « tiens j’ai jamais écrit de thriller et si j’essayais ? ». Et ça me motive aussi dans l’écriture de faire des choses que je n’ai jamais faites. Et puis j’écris en jeunesse, j’écris en adulte,  ça c’est aussi pour les ados pour les plus jeunes. J’aime bien changer de lectorat parce que c’est aussi changer de point de vue sur le monde. Ce n’est pas la même chose d’écrire du point de vue d’un personnage de 10 ans, d’un point de vue d’un personnage de 15 ans. Pour moi en tant qu’auteur, j’aime bien me mettre dans la peau de personnages qui ont des âges différents. Après, quand je reviens au réaliste saupoudré de SF ou de fantastique, mais où la base est réaliste c’est toujours très reposant parce qu’il n’y a pas à expliquer tout un univers comme en fantasy.
Mais créer tout un univers s’est fascinant à faire, j’adore entrer dans d’autres univers aussi. Créer un univers avec un système de magie, un système de politique, la géographie, la faune, la flore, voilà ça demande beaucoup de travail mais c’est génial. Il y a un côté tu es dieu quoi (rires). J’aime passer de l’un à l’autre parce que j’adore créer des univers mais c’est éprouvant. Y compris dans l’écriture où tu dois toujours trouer comment faire passer les éléments de ton univers qui ne sont pas les éléments du nôtre. Là il faut que le lecteur ait l’explication à un moment donné. Tu es tout le temps en train de naviguer là-dedans pour essayer que l’expérience immersive de lecture soit la meilleure possible, et ce n’est pas toujours le plus évident. Et de temps en temps c’est hyper reposant de revenir à du réaliste et faire « ok, là on se dégage de tout ça. Je suis en train de raconter une histoire entre deux Parisiens” (rires).  Mais moi ce qui m’intéresse dans la fantasy c’est aussi de revenir au réel. On dit que c’est la littérature de l’imaginaire, mais c’est une autre littérature du réel. Il y a des échos évidemment et c’est ces échos là qui m’intéressent.

3.Pour L’Héritage des Rois-Passeurs et Les Illusions de Sav-Loar, qui sont de la fantasy, comment arrive-t-on à trouver autant d’inspiration pour imaginer les univers etc. Est-ce tu observes les paysages, la faune, où au fil de tes voyages… etc.

MANON : Alors là, c’est un peu particulier parce que Ombre, qui est l’autre monde dans Les Illusions et L’Héritage, Ombre est un miroir de notre monde donc la géographie est similaire. Il y a plein de choses qui sont similaires, avec pleins de différences aussi. Mais il y a cette idée de deux mondes miroirs avec le notre à notre époque et ce monde médiéval fantasy avec de la magie, des dragons… Donc la géographie je n’ai pas eu à m’en préoccuper. J’ai pis la notre mais avec d’autres noms de villes et sans dire exactement à quelles villes. Après le monde il ne vient pas d’un coup.
Le premier que j’ai écrit c’est L’héritage des Rois-Passeurs et il est partie de deux rêves. Le premier j’ai rêvé d’une fille qui était en train de creuser dans le sol, dans la terre, puis au bout d’un moment par le trou elle voyait le ciel de l’autre côté. Et donc c’est devenu l’un des deux personnages, Enora qui est une Passeuse qui a le pouvoir de passer entre les deux mondes. Et puis j’ai fait un autre rêve quelque moise plus tard, d’une fille qui était sur un bateau et qui regardait sa terre natale disparaître à l’horizon, et qui ne savait pas si elle allait y revenir un jour. C’est devenu Raven, l’autre personnage du roman sauf que j’ai choisi le moment de son retour. C’est parti de là, et je savais que ces deux rêves allaient ensemble, mais je ne savais pas expliquer pourquoi et j’ai commencé à créer une histoire pour assembler ces deux rêves. Mon autre métier c’est régisseuse lumière au théâtre, et j’ai tout de suite choisi de créer un système de magie basé sur l’ombre et la lumière. Après tu construis autour.
Mais effectivement sur des paysages ça peut arriver. Une fois je suis allée en Patagonie et il n’y faisait pas très beau. Il y avait des nuages qui s’accrochaient en haut des montagnes, c’était très brumeux, mais une brume très fine et on voyait bien les sommets avec de la lumière dessus. C’était très étrange, et je me suis « ok ça c’est le pays des dragons. » Et quand on découvre Raven au début du roman, elle est en train de chasser des dragons dans une terre, et pour moi c’est cette image de la Patagonie.

Résultat de recherche d'images pour "l'héritage des rois passeurs"Ombre, univers peuplé de magie, et Rive, le monde tel qu’on le connaît, sont les deux reflets déformés d’une même réalité. Énora est unique : elle peut traverser d’un monde à l’autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins masqués, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l’atteindre. Au royaume d’Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là-bas, Ravenn, une princesse rebelle, fait son retour après neuf ans d’exil passés à chasser les dragons du grand sud. Sa mère, la reine, est mourante. Ravenn veut s’emparer de ce qui lui revient de droit : le trône d’Ombre. Et elle n’est pas la bienvenue.
Deux mondes imbriqués. Deux femmes fortes, éprouvées par la vie. Deux destins liés qui bouleverseront la tortueuse histoire du royaume d’Ombre…

4.Les deux livres se passent dans le même univers, mais tu conseilles de commencer par L’Héritage des Rois-Passeurs.

MANON : Oui, je conseille de commencer par lui parce que L’Héritage des Rois-Passeurs se déroule sur trois mois, et Les Illusions de Sav-Loar se déroulent sur 9 ans. Et les trois mois sont inclus dans les 9 ans. Donc si on lit dans l’autre sens, et quand on lit L’héritage les retours de lecteurs que j’ai eu, c’est que l’on est tout le temps en train de se demander à quoi ça correspond dans Les Illusions. Et ça parasite un peu la lecture.

 

5.Pourquoi as-tu choisi de revenir dans l’univers d’Ombre après avoir terminé Les Rois Passeurs ? Avais-tu déjà cette idée d’y revenir plus tard ?

MANON : En fait, à 17 ans la princesse Raven elle a fui le Royaume avec une autre fille, et moi je savais qu’avec cette fille ce qu’elles avaient traversé. Quand on la découvre 8-9 ans plus tard, elle est seule, l’autre fille n’est plus là. Et moi dans ma tête je savais ce que cette fille devenait. J’avais envie de le raconter et de montrer l’autre côté de ce monde-là qui est le côté clandestin de la maie, les magiciennes qui sont traquées, etc. Dans héritage je me suis plus attardée sur le côté officiel du pouvoir, la famille royale, les prêtres du royaume, les mages, etc. Là j’avais envie de passer de l’autre côté du miroir et de montrer cette autre facette du monde. Et pour moi ce sont vraiment deux romans qui se complètent l’un l’autre.

Résultat de recherche d'images pour "les illusions de sav loar milady"Dans le royaume d’Ombre, les femmes qui possèdent le don sont persécutées. Pour survivre et devenir magiciennes, il leur faut se réfugier dans la cité légendaire de Sav-Loar. Or Bleue se trouve très loin de là lorsque apparaissent ses pouvoirs : elle n’est qu’une jeune esclave entre les griffes d’un seigneur sadique desquelles nul ne s’est jamais évadé. Mais certains de ses compagnons de captivité vont risquer leur vie pour tenter de sauver Bleue, à commencer par Fèl, une beauté farouche qui ne rêve que de liberté. Leur fuite éperdue va précipiter le royaume dans une guerre impitoyable au cours de laquelle Bleue, dont la puissance s’affirme de jour en jour, pourrait bien changer le monde…

6.Est-ce que tu pourrais revenir dans cet univers pour un troisième roman ?

MANON : Je pourrais oui, mais pas tout de suite. Là pour l’instant je suis en train d’écrire un nouveau roman pour Bragelonne en fantasy adulte. C’est le début d’une trilogie dans un nouveau monde mais c’est lié (rire).

 

7.Est-il plus facile de construire un univers en partant de rien, ou de le développer ensuite après en avoir déjà fait un premier roman ?

MANON : Dans L’Héritage des Rois-Passeurs on était resté dans le royaume, donc dans  une région très petite. Et là on est parti carrément dans des traversées d’océans, il y a un archipel…

Faut arrêter là, tu me donnes envie d’y aller. Je ne peux pas acheter tous tes livres (rires).

MANON : (rires)

 

8.Vu que tu écris pour des lecteurs de tous âges, qu’est-ce qui est le plus facile pour toi en tant qu’auteure. Écrire pour un public jeunesse ou plus adulte ?

MANON : Pour moi il n’y en a pas un qui est plus difficile que l’autre. Alors forcément sur des romans adultes je vais être dans des univers plus complexes avec plus de personnages à la fois, quelque chose de plus vaste au niveau de l’univers. Écrire pour les plus jeunes ou pour les plus vieux, la différence c’est surtout que je me mets dans le point de vue d’un personnage qui a dix, quinze, dix-sept ou cinquante… Mais après c’est le job de l’auteur . J’aime me mettre dans la peau de gens qui n’ont pas forcément la même vision que moi, ni les mêmes expériences de vie et de creuser ça. Qu’ils aient cinquante ou dix ans ça peut être tout aussi passionnants.

 

9.À titre personnel, je trouve que ton style s’adresse aussi bien à des lecteurs fantasy qui s’y connaissent, qu’à ceux qui comme moi ont des lacunes dans ce genre, ou tout simplement se lancer dedans.

MANON : Que ce soit pour les enfants, les ados ou les adultes, c’est la même chose. Je n’aime pas m’ennuyer quand je lis un livre. Mais je pense que quand on commence par la littérature jeunesse on apprend très très vite que si les premières pages ne plaisent pas à un enfant ou à un ado, il va vite reposer le livre. En tant que lectrice je suis un peu pareille. Évidemment c’est une réalité à laquelle tu te confrontes très très vite quand tu écris pour ces âges-là. Et ça a formé mon écriture aussi, c’est-à-dire que moi-même un roman adulte j’ai pas envie que mon lecteur se fasse chier. (rires) J’écris des livres que j’aurais envie de lire, donc effectivement il se passe pas mal de trucs. Il y a du suspense, ça avance, on a envie d’en savoir plus. Si on aime s’immerger dans des univers pendant très longtemps ce n’es pas forcément vers mes livres qu’il faut aller, tu vois. Il y a des lecteurs de fantasy qui aiment ça, qui aiment quand ça prend son temps. Moi ce n’est pas ma manière d’écrire quel que soit le genre.

 

10.Vu que tu as déjà écrit pour la jeunesse, pourrais-tu écrire pour des tout petits, mais vraiment tout petits. Des albums pour enfants en fait.

MANON : Peut-être. Si à un moment donné j’ai une idée qui pourrait faire un album jeunesse, bien sûr quoi. Je ne suis pas fermée à ça, alors pourquoi pas.

11.Tu as reçu plusieurs prix au fil de tes parutions comme le Prix Imaginales 2016 du meilleur roman francophone pour L’Héritage des Rois-Passeurs, le Prix Imaginales 2018 des lycéens pour Les Illusions de Sav-Loar, ou encore le 24ème prix Renaudot des benjamins pour Les Plieurs de temps… enfin au bout d’un moment qu’est-ce que l’on ressent quand on reçoit pas mal de prix comme ça ?

MANON : C’est toujours très chouette parce qu’en général ce sont les lecteurs visés qui votent. C’est les enfants, c’est les ados ou les jeunes adultes. Et c’est chouette parce que quand des enfants et des ados plébiscitent ton roman parmi d’autres c’est que tu as vraiment réussi à toucher une corde. Ça c’est toujours génial. Après ce qui est génial aussi c’est que ça donne de la visibilité au roman , et ça permet à de nouveaux lecteurs de découvrir le roman. Ce qui est génial surtout c’est que ça permet de rencontrer les lecteurs, ce qui est très chouette.

 

12.Pour te mettre en condition comment tu t’y prends ? Es-tu du genre à écrire en le soir ou en journée, dans le calme, dehors, etc. ?

MANON : J’écris plus en journée. Le soir je fais autre chose. Soit j’ai été au théâtre toute la journée et je n’ai pas du tout envie d’écrire, soi j’ai écrit toute la journée et je fais autre chose après. Avant il fallait que je sorte parce que j’étais dans un tout petit appartement, maintenant j’ai une maison où j’ai un bureau donc ça change un peu la vie (rires). Mais oui de temps en temps j’ai besoin de changer de décors. Tant que j’ai de la musique dans les oreilles ça va.

 

13.Et pour finir, qu’est-ce qui t’attend pour la suite dans l’écriture ?

MANON : En mai il y a les tomes 3 et 4 des Plieurs de temps qui sortent. Il y a un autre roman qui va sortir à l’automne, nouvelle aventure, nouvel éditeur. Je ne peux pas encore trop en dire, mais avec l’envie de faire un peu des romans passerelles ado-adulte. Et là, celui qui sort en octobre s’appelle Dix jours avant la fin du monde, et c’est les 10 jours avant la fin du monde (rires). Le titre en dis déjà pas mal. Il y a toute une partie du roman, le début en fait, qui est un « road trip ». Et puis, en janvier 2019, j’ai un roman ado qui sortira chez Rageot qui s’appelle Nos vies en l’air et qui aborde assez frontalement le thème du suicide. En fait j’ai eu envie d’écrire sur ce thème-là parce que j’ai lu une étude qui est sorti l’an dernier, et je crois que c’était en Alsace, ils ont posé des questions à plein d’adolescents en leur demandant s’ils avaient déjà pensé au suicide et s’ils avaient déjà essayé. Et les taux étaient incroyablement élevés. Et j’avais déjà l’idée avant, et on se pose vraiment beaucoup de questions avec Rageot sur comment parler de ce roman pour ne pas effrayer, et comment le défendre.  Parce que c’est le type de roman quand j’en parle à des ados, ils m’écoutent. Et quand je raconte l’histoire à un adulte – en particulier ceux qui sont en contact avec des adolescents – toute de suite… c’est compliqué. Ça va être très challenge mais j’ai vraiment envie de défendre ce roman. Et aussi un deuxième à quatre mains avec Jean-Christophe Tixier, avec qui on vient de sortir Quand vient la vague.

11 réflexions sur “Un auteur, une plume #004 – Interview avec Manon Fargetton

  1. Super cette interview, j’adore Manon Fargetton, je l’ai découverte avec L’héritage des rois passeurs que j’ai adoré même si je trouve que Les Illusions de Sav-Loar est juste le roman de fantasy parfait. En plus elle est adorable et super abordable. Merci à toi 😊

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    • ah oui ? Les Illusions sont dans ma wishlist, j’ai bien envie de me lancer avant la fin de l’année, tant elle a réussi à me le vendre durant l’interview. Et comme j’ai adoré Ombre, j’ai hâte d’y retourner. Tu as lu d’autres romans d’elle ?

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      • Oui c’est grâce à L’héritage des Rois Passeurs que je me suis remis d’une très longue panne de lecture et depuis je découvre avec plaisir tous ces romans. Je les ai tous lu sauf les 3 derniers des Plieurs de temps et celui en commun avec un autre auteur. Les Illusions de Sav-Loar est pour moi le meilleur mais il y a également Le livre de toutes les réponses sauf une qui est génial. Et la trilogie June… Bref je les aimes tous 😊

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  2. Super cette interview ! J’adore cette auteure et ses romans de fantasy, j’ai aussi lu son tout premier et j’ai son roman à 4 mains dans ma PAL 🙂 Je guette toujours ses sorties, elle est géniale et tellement gentille ♥

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  3. Bah dis donc, c’est remarquable d’arriver à gérer toutes ces casquettes ! Je vais un peu me pencher sur ses romans pour ados, pour éventuellement inciter mes soeurs à les lire (j’y connais absolument rien en littérature jeunesse ^^’)
    Merci pour cette interview, c’est très intéressant !

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  4. Bravo pour cette interview très complète ! Le problème, c’est que tu m’as donné envie de sortir L’héritage des rois passeurs de ma PAL et que les journées ne font que 24 heures… déjà que j’ai un bon mois de retard sur la lecture de certains articles 😉

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  5. Pingback: Coup de projecteur : Manon Fargetton – La mare aux mots

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