Critique #163 – Paris by Night de Robyne Max Chavalan

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Paris et ses lumières, ses ponts et ses rues. Un paysage de nuit que Robyne Max Chavalan dresse pour vous le faire découvrir en compagnie de Circée, une danseuse de cabaret, tandis qu’elle va à la rencontre de son corps et des sens qui la domine. Une lecture pleine de charme pour un moment de lecture délicieux ?… 

 

Disponible aux éditions Hugo Poche ou sur Amazon au prix de 7,60€
Également disponible en numérique
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Je remercie mille fois Robyne Max Chavalan pour cet envoi du coeur, merci.

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Robyne Max Chavalan est une auteure française diplômée d’un master de droit, et qui écrit depuis l’adolescence. Elle est l’auteure de trois romans en numérique chez La CondamineFire Crush, Back Fire et Flashback. Paris by Night est son premier roman à être publié en format papier. Ce roman je l’ai reçu le mois de sa sortie, que Robyne a eu la gentillesse de me faire parvenir pour égayer mon quotidien. Y est-elle parvenue ? Voyons cela ensemble. 

Le synopsis de Paris by Night est empreint d’une aura de mystère, puisque l’auteure nous parle des cinq sens que nous possédons. Ici, on suit Circée, danseuse au cabaret Night Bird, chargée de faire rêver les clients qui y viennent. Chaque soir depuis un mois, un Homme vient et s’assoit toujours à la même table. Alors que les danseuses se posent des questions sur cet homme incarnant la séduction même, ce dernier dépose un colis à l’intention de Circée. Il lui demande de passer cinq nuits avec lui, une nuit par sens afin de lui faire découvrir son monde à lui. Circée (alias Paris) se laisse porter par cette aventure avec cet homme qu’elle ne connaît pas, mais qui semble savoir beaucoup de choses sur elle. Cinq jours, pas un de plus, pour éveiller ses sens à la vie et à l’amour ?

Paris/Circée est une femme moderne, forte et très libérée dans sa sexualité. À mes yeux elle incarne plusieurs genres de femme, celle qui s’épanouit dans la luxure et celle qui possède une certaine sensibilité bien cachée aux yeux de tous. La narration est abordée du point de vue de cette dernière mais aussi du point de vue de l’Homme, comme on le surnomme. Ce sont deux entités différentes qui vont apprendre à se dompter durant cinq nuits blanches pleines de surprises, de défis, de sensualité et plus si affinités… Quand on parle des cinq sens on fait appel à la chimie du corps produit par le cerveau, mais aussi à l’imagination, avant que cela ne se cristallise en émotion. Circée et l’Homme incarnent toute l’atmosphère du récit. Charmant, manipulateur, amant, l’Homme interprète le c*nnard sans nom, tout en faisant que Circée et le lecteur s’attachent à lui. Serait-il la réincarnation du Diable ? Entre indécence et plaisir, chaque scène intime nous plonge à la découverte des recoins du corps et du cœur. Circée pourrait être l’agneau tandis que l’Homme serait le loup. Mais les rôles sont parfois sur le point de s’inverser, troublant aussi bien le lecteur que les acteurs eux-même!

Je vis un fantasme.
Une main remonte le long de ma cuisse pour finir par crocheter mes fesses nues. C’est une caresse lente et en harmonie avec tous ces sons qui m’assaillent. Jamais je n’ai vécu ça. Je le pousse, ce soupir que je retenais depuis ma dernières tentative de fuite, et je sens mon compagnon nocturne sourire contre mon cou.
Et puis, tout autour de moi…
Les premiers mots.
Interdits.
Obscènes.
Crus.
Épicés.

C’est avec talent que Robyne Max Chavalan couche ses personnages sur papier. C’est poétique, sensible et très sensuel. De ce fait, certains pourraient trouver le tout un peu osé, mais il faut savoir que quand on parle de l’exploration des sens, on ne va certainement pas aller boire le thé avec la reine d’Angleterre, hein ! Pourtant, rien n’est vulgaire ici. Les mots sont comme des interdits pensés avec sagesse, des caresses qui expriment les ébats où chaque lettre nous fait vibrer. La personnalité et le passé de chacun entrent en ligne de compte, et on sent que l’auteure prend plaisir à façonner ses personnages. Sans vous en dire plus les concernant, j’ajouterai simplement que Chavalant tire les ficelles psychologiques avec délicatesse et hargne. Le plus surprenant est que l’on apprend aussi beaucoup de choses sur nous en suivant ces oiseaux de nuit…. c’est presque déstabilisant ! La ville de Paris est aussi mise à l’honneur d’une bien belle manière.

En conclusion, de sa plume séduisante et délicate, Robyne Max Chavalan a su me faire vivre avec Circée et l’Homme. Une lecture profonde et émouvante où la nuit se fait maître et la lune son disciple. Un petit coup de cœur pour cette romance pleine de surprises qui, à présent, ne demande qu’à être découverte par vous.  

Thanksgiving (1)

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