Originaire de Suisse, Cali Keys est une romancière récompensée par le prix de la Meilleure Romance 2017 pour « L’Amour à pleine dents« , qui a délaissé le roman feel good pour nous offrir « You & I », roman New Adult se distinguant par sa thématique inspirant aventure et danger, avec des personnages authentiques cherchant à se trouver une place dans le monde. C’est lors du Salon du Livre de Genève en avril dernier, que j’ai eu le plaisir de rencontrer cette jeune femme pleine d’énergie et d’amour, dont la principale envie est de vous faire voyager au gré de ses histoires. Voici donc sans plus attendre l’interview.
Je remercie Anne-Catherine de Dargaud Suisse pour m’avoir donné l’opportunité de faire cette rencontre, ainsi que l’équipe de Bragelonne/Milady, sans oublier la charmante Cali Keys.
LIRE MON AVIS SUR YOU & I EN CLIQUANT ICI | DISPONIBLE AUX ÉDITIONS MILADY
1. Pourrais-tu te présenter en quelques mots pour que l’on apprenne à te connaître?
CALI KEYS : Je m’appelle Cali (rires), pseudo évidemment. Dans « la vraie vie » je travaille dans la formation d’adultes avec des chômeurs, où j’essaye de les aider à se repositionner sur le marché du travail. C’est un peu une réorientation parce qu’avant j’étais dans le milieu de la communication, et j’avais besoin de me sentir un peu plus utile et trouver un sens. Et j’adore les gens, et c’est vrai que quand tu écris, tu es en général tout seul, et j’avais besoin de contact. Et quand à la fin des cours on vient te dire “j’ai appris plein de choses, ça ma été super utile”, et cela redonne confiance à des gens. Autant dans les livres de faire passer aux gens un bon moment, autant les aider dans leur vie. À côté de ça j’anime des ateliers d’écriture, je suis aussi chroniqueuse pour un site Suisse (bluewin.ch) où j’écris des chroniques sur le milieu de la télévision.
2.Avec tes mots à toi, comment définirais-tu le genre New Adult ou New Romance, qui est souvent décrié ou mal perçu, pour résumé “c’est gnian gnian, guimauve, etc » par les moins partisans du genre ?
CALI : Même pour mon livre j’ai lu des gens qui disaient qu’ils avaient peur que ce soit cucul. Et en fait non, parce que c’est un peu ce genre de littérature où on est un peu à des âges charnières, où on doit prendre des décisions pour nos vies, et je trouvais hyper intéressant de creuser ça sur des personnages, de comprendre pourquoi par exemple à l’adolescence tu fais certains choix, pourquoi tu évolues. Finalement c’est une littérature où il y a des choix qui sont faits, où tu avances dans ta vie, où tu peux comprendre aussi des choses qui se sont passées dans ton adolescence. Le New Adult ce sont des jeunes adultes, tu fais des choix et tu essayes d’aller vers quelque chose qui peut t’aider à te réaliser aussi. Dans ce sens je trouve ça plus profond que de l’amour, et même quand tu parles de l’amour tu as l’impression que c’est futile, mais moi dans ma vie et c’est commun à tout le monde je pense, l’amour peut autant te détruire que te porter dans ta vie. Je trouve ça hyper important et formateur pour une personne. Tout le monde peut donc se retrouver dans ces questions, et c’est pour ça que c’est hyper intéressant d’en lire à mon sens. C’est une littérature où on se pose beaucoup de questions sur le sens de la vie.
3.Comment t’es venue l’envie d’écrire et de plus vouloir quitter ce monde et te lancer dans l’écriture de romans ?
CALI : Sans trop savoir j’ai longtemps cherché ma voie dans l’écriture. J’ai commencé en me disant que j’allais travailler dans la presse écrite parce que pour moi c’était le seul moyen de vivre de l’écriture finalement. C’est-à-dire de faire quelque chose de très factuel dans le sens où c’est un métier connut le journalisme. C’est légitime. Et puis au fur et à mesure de ma pratique je me suis rendu compte qu’il me manquait quand même beaucoup de créativité. Parce que finalement quand tu es journaliste, l’écriture c’est un biais pour passer une information donc il n’y a pas de créativité, ou très peu. Ensuite j’ai décidé de partir à Paris pour faire de la conception de rédaction publicitaire en me disant que ça allait plus lier ce côté créatif manquant à la rédaction. C’était en tout cas l’image que je me faisais de ce métier. Puis en pratiquant j’ai réalisé que ce n’était pas non plus ça, car on partait trop dans le conceptuel. On me disait d’inventer une idée, par exemple, d’un print pour du papier toilette. En parallèle de cette école j’ai commencé à écrire mon premier roman, en 2010. J’ai aussi commencé à écrire des nouvelles parce que le côté roman me faisait peur, je me disais qu’il y avait trop de choses à faire et trop complexe.Avec les nouvelles tu as la satisfaction d’avoir terminé un texte, en créant une petite fiction. J’ai aussi suivi, à Paris, un atelier d’écriture avec Laure Pécher (agent littéraire .ndlr), et en trois mois j’ai appris énormément de chose et ça m’a vachement aidé à restructurer mon premier roman et à me poser les bonnes questions. Avec l’une de mes nouvelles à cette époque j’avais participé à un concours sur le thème de la Chick-Lit, et je m’étais vachement amusée. Quand j’ai appris que je faisais partie des dix lauréates qui allaient être publiées dans un recueil je crois que là, j’ai eu une sorte de révélation. Je me suis dit que c’était ça, que j’avais envie de raconter des histoires et je m’éclate. Ça m’a pris 25 ans à trouver. Je suis rentrée et ça m’a pris plus de six mois pour terminer mon premier roman. Depuis je n’ai jamais arrêté. Et j’ai eu beaucoup de chance car chaque roman m’a permis d’aller plus loin, d’avoir de nouvelles collaborations et ça m’a aidé à être plus sûre de moi.
4.Dans ton nouveau roman, You & I, chez Milady, le personnage principal Alyssa est climatologue, et plus particulièrement, chasseuse de tornade. On peut dire que c’est un métier qu’on ne voit pas souvent être utilisé dans la littérature. Pourquoi lui avoir donné ce métier et pas un autre ?
CALI : Depuis que je suis toute petite, je suis passionnée par les phénomènes climatiques en général. Et je lisais tous ces bouquins, ces trucs de science, ces magazines qui parlaient justement des chasseurs de tornades, ouragans, volcans, et ce sont des trucs que j’ai toujours trouvés hyper fascinant. Il y a ce côté danger et aussi celui où c’est la Terre qui est toujours plus forte que nous. Je ne me suis pas dit que c’était pour faire quelque chose de différent et d’originale, je suis vraiment partie en me disant que c’était un thème que j’avais envie de traiter et qui intéresse. Et j’étais fan de tous ces trucs comme Twister (1996) que j’ai dû voir 50 mille fois. Il y a ce côté inattendu que je trouve passionnant à traiter, et c’est comme la vie où tu ne sais pas comment ça va se passer.
5.Une des choses géniales de ce roman est que tu arrives à expliquer les phénomènes météorologiques sans rendre cela barbant et compliqué. C’est simple, précis et intelligent à la fois. Et même si c’est ta passion, est-ce que tu as dû t’y reprendre à plusieurs fois pour que ça ne soit pas trop compliqué, sinon le lecteur il pouvait ne pas te suivre.
CALI : Ah mais même pour moi j’ai lu parfois des trucs tellement spécialisés, des trucs de physique, de climatologie, que je ne comprenais pas. Et j’ai vraiment dû essayer de vulgariser dans un sens, parce que si je ne le comprends pas je ne pourrais pas l’exprimer clairement. Alors je m’y suis reprise à plusieurs fois, pour qu’il y ait cet équilibre où tu apprends quelque chose sans que ce ne soit trop complexe. Que tout le monde puisse comprendre et se mettre dans l’histoire. Et c’est pour ça que ce que tu me dis me fais super plaisir, parce que l’une de mes craintes aussi était que ça ne soit pas assez spécialisé ou pas assez précis. Je n’avais pas envie de tomber non plus dans l’inverse, dans le trop simpliste où on se dit que c’est de l’air chaud et de l’air froid, ça créé un tourbillon et puis point. J’avais envie d’aller plus loin.
Lorsqu’Alyssa Grant, étudiante en climatologie, perd son frère Ben, elle décide de tout quitter et de parcourir la Tornado Alley. Son but ? Améliorer le système de prévention des tornades, un projet commencé avec son frère et son meilleur ami Wyatt. Mais la jeune femme manque cruellement d’argent. C’est alors que l’énigmatique Ethan, étudiant en journalisme, lui propose un marché : il financera l’expédition, à la seule condition de l’accompagner. Entre eux, c’est le coup de foudre. Malgré cette attirance, Alyssa refuse de s’attacher à lui, d’autant plus que le jeune homme semble cacher de nombreux secrets. La situation se complique lorsque Wyatt, jaloux, rejoint une équipe concurrente aux moyens plus conséquents. Un véritable périple s’annonce pour Alyssa et Ethan…
DISPONIBLE CHEZ MILADY AU PRIX DE 16.90 €
6.Si ton récit il porte l’étiquette New Adult, j’y ai trouvé du suspense où l’on finit par avoir peur pour le destin de Alyssa et Ethan, le jeune homme qui l’accompagne. J’ai trouvé que la partie romance s’imbriquait très bien dans l’ensemble, qu’à aucun moment aucun des aspects ne prenait le pas sur les autres. C’était équilibré. Et je me demandais, comme je n’ai pas lu tes autres romans, si c’était la première fois que tu t’amusais à mélanger les genres .
CALI : Alors, je pense qu’en tout cas ce n’est pas la première fois où j’essaye de mélanger les genres, mais c’est la première fois où il y autant d’aventures. J’avais envie de partir sur un truc où il y avait beaucoup de rebondissements, d’aller un peu plus loin dans le côté aventure avec ce “road trip”, et d’essayer d’avoir cette balance entre quelque chose d’autre. Et le thème des tornades s’y prêtait vachement bien. Ça ma demandé beaucoup de boulot, mais ça c’est presque fait logiquement. Ça s’est enchaîné parce que dans le thème de la tornade tu as déjà de l’inattendu qui peut se passer, alors tu crées déjà du suspens sans presque le faire exprès. Et moi-même je me suis laissée emporter par cette histoire, où tu ne maîtrises pas tout et ce sont tes personnages qui viennent te raconter l’histoire.
7.You & I est un roman écrit à deux voix. Est-ce qu’il est plus simple d’écrire d’un seul point de vue ou des deux ? Et, est-ce que tu aurais pu ne te concentrer que sur le personnage d’Alyssa, où elle raconte tout ? Ou le récit aurait-il perdu son impact du coup ?
CALI : À chaque fois que j’écris j’aime bien me lancer des petits challenges, et me dire que je vais peut-être faire quelque chose que je n’ai jamais fait avant. J’ai souvent utilisé pour d’autres romans d’écrire à deux voix , mais c’était toujours deux femmes. Pas d’homme. Je me suis dit que j’allais essayer. Alors hyper challenge parce que je ne sais même pas si j’ai pu me mettre dans la tête d’un mec. C’est hyper compliqué d’écrire du point de vue d’un homme. Et comme tu dis je pense que ça aurait perdu en suspens et en richesse si je n’avais pris que le point de vue d’Alyssa. Peut-être que même moi je me serais ennuyée. D’avoir aussi cet homme qui raconte ça permet d’avoir d’autres histoires qui se racontent et qui se mêlent. Et je trouvais ça intéressant de voir comment un homme pouvait appréhender les relations amoureuses, le côté aventure, d’avoir ses mystères à lui, et sa manière de voir la vie.
8.Dans You & I, dès le début on apprend qu’Alyssa est en plein deuil. Pour moi, ce road trip à travers les États-Unis est à la fois une façon pour elle de tenter d’échapper à ce qui la hante tout en honorant la mémoire de la personne qu’elle a perdue. De manière générale, penses-tu que de vouloir échapper ainsi à son quotidien ce soit une solution quand on est dans une situation difficile.
CALI : C’est marrant parce que pour moi quand je l’ai écrit je ne l’ai pas ressenti comme ça. Au contraire, au lieu d’oublier elle voulait valider et terminer quelque chose qu’elle avait commencé avec lui.
Je l’ai perçu ainsi parce que pour moi, parfois, dans des situations de deuil tu te dis que tu en as marre et t’as envie de partir loin, n’importe où, pour tenter d’oublier ce sentiment. Comme si tu laissais cette partie de toi qui a souffert, même si tu ne t’en remets jamais réellement. Presque comme une manière d’accepter, de te dire que voilà la vie continue malgré tout.
CALI : Alors elle avait besoin d’air dans le sens où elle avait besoin de quitter ce quotidien, cette maison, la chambre de son frère où elle-même y vit afin de continuer d’être avec lui. Je pense qu’il y a ces deux côtés, et que inconsciemment pour elle c’était sa thérapie où elle se confronte à la perte et au deuil. Mais j’aime bien ta vision, je n’y avais pas pensé.
» De ses mots, Cali arrive à nous transporter dans ce “couloir” fait de milliers de kilomètres, nous ballottant de routes en routes. Les infos données par l’auteure s’avèrent aussi enrichissantes et intéressantes à lire, et sont bien réelles. You & I possède, selon moi, tous les atouts du genre New Adult que l’on retrouve dans les publications anglophones adaptées par la suite en français. Cali donne une dimension unique et savoureuse à ce road-trip où le coup de cœur et le danger nous attend. » – Extrait de ma critique
9.Si je te disais que pour moi, ayant su au moment de préparer cette interview que tu étais suisse, que You & I a le potentiel d’être traduit en anglais pour le public américain, par exemple, alors que nous sommes plutôt habitués à l’inverse quand il s’agit d’un titre New Adult ou New Romance. Déjà de un, parce que le thème s’y prête mais aussi parce que l’on retrouve ce que les lecteurs peuvent aimer dans les auteurs étrangers qui écrivent dans ce style.
CALI : Alors, ça ce serait vraiment merveilleux! Déjà quand tu commences à écrire tu as déjà le rêve de te voir publier pour partager tes histoires. Mais c’est vrai que maintenant que je suis publiée, le rêve d’après serait de se faire traduire un jour. C’est aussi un marché et public que l’on a envie de toucher, donc ce que tu me dis me fait hyper plaisir, parce que ouais je me dis qu’il y a peut-être les codes qui feraient que ça pourrait marcher ailleurs. J’adorerais que ce soit traduit, ça serait juste fantastique.
10.Pour l’inspiration de tes personnages, même s’ils partent dans un certain code du genre, tu arrives à leur donner une belle dimension. Ils sont drôles, maladroits sans être ridicules, sensibles et humains. Es-tu du genre à observer les gens pour t’en inspirer ?
CALI : C’est clair ! Je fais ça tout le temps. Depuis toute petite j’observe les gens, et encore plus depuis que j’écris. Et tu peux partir d’une simple phrase et te faire des films, et je fais ça tout le temps avec tout le monde. Même si je croise quelqu’un, et qu’il y a un détail qui me fait tilt je me dis “pourquoi ?”, et puis elle au téléphone et j’entends trois mois et je me dis “ah mais il y a peut-être ça dans sa vie.” Souvent ça me fait rire parce qu’avec des proches, quand ils me disent quelque chose sur quelqu’un et je dis “mais tu sais, peut-être que s’il est arrivé en retard c’est parce qu’il est tombé en panne, etc”. Je pars dans des délires, et ça sert d’avoir cette imagination, donc oui les gens m’inspirent beaucoup. Tout le temps. Tu te nourris de tout ce qui t’entoure. Les gens sont d’une richesse incroyable.
11.T’ayant découverte avec You & I, quelle est là ou les principales différences entre ce roman et tes autres romans, selon toi.
CALI : Il y a le point de vue de l’homme qui est différent, il y a ce côté aventure, ce côté aussi un peu plus jeunesse justement parce que c’est la première fois que je travaille avec des personnages qui sont plus jeunes. D’habitude c’est plutôt entre 25 et 30 ans, parce que forcément j’ai vieilli aussi. il y a d’autres questionnements aussi. Disons qu’Alyssa en fait elle sait ce qu’elle veut. D’habitude dans mes autres romans ce sont des gens qui se sont installés dans une vie un peu classique ou différente, et qui ont des envies artistiques et se réaliser. Et à un moment donné il y a un glissement où la personne se dit qu’elle a 30 ans, et qu’elle n’est pas heureuse. Elle se dit “qu’est-ce qui pourrait me rendre heureux ? Qu’est-ce que je fois faire pour changer quelque chose dans ma vie ?”. C’est plus un développement personnel, alors qu’Alyssa elle a un but très clair depuis le début. Elle sait où elle veut aller, elle sait qu’elle est passionnée, et ça clairement ça change de mes autres romans.
Pour suivre le périple de trois français dans la Tornado Alley, réalisée par Christophe Asselin de Chroniques Chaotiques
12.Qu’as-tu ressentis après avoir terminé d’écrire You & I ?
CALI : Alors, j’adore tellement ce milieu des tornades que ça m’a manqué. Ça m’a un peu rendu triste dans un sens. Je suis toujours contente à la fin parce qu’en général il se passe des trucs chouettes. (rires) Pour pas spoiler totalement. Je me suis dit comment je pourrais créer d’autres choses pour m’y replonger, peut-être développer la vie de Wyatt le meilleur ami d’Alyssa, comment il pourrait lui aussi avoir sa vie, ce qu’il pourrait faire. Je me suis posée plein de questions clairement parce que ça me manque ce milieu. Alors pourquoi ne pas creuser dans ce thème en créant une trilogie – non pas dans les tornades – mais avec une vulcanologue, ou aller dans les tremblements de terre… que ce soit différent et avec d’autres personnages, mais qui reste dans cette thématique des phénomènes naturells.
13.Même si tu as déjà répondu en partie à cette question, qu’es-tu actuellement en train d’écrire ? As-tu des idées ?
CALI : Alors, je suis en train d’en écrire un huitième mais qui n’a rien à voir avec tout ce que je te dis pour l’instant. Si je n’ai pas de projet encore je me sens vide, et triste et horriblement nulle. J’ai l’impression que je n’ai pas de rôle à jouer sur cette Terre. Donc, je ne vis pas une longue période où je n’ai pas de projet en cours. Et là pour tout t’avouer je me fais un fichier Excel où je me note toutes mes idées de romans avec des idées de personnages, de fils rouge, ou ce genre de choses. J’en ai bien quatre ou cinq que je dois écrire. Après mon dilemme c’est toujours de savoir lequel je choisis en premier. J’en ai un ou j’en suis au début, je dois avoir 80 pages, mais je n’en dirais pas plus. J’ai aussi un projet de feel good que j’aimerais réaliser, un projet de roman jeunesse avec une jeune fille qui serait passionnée de radio, une idée de roman avec un personnage qui serait malvoyant. Je trouve intéressant de creuser ce côté où finalement peu importe le handicap que tu as dans ta vie tu peux aller de l’avant et te réaliser.
J’aime beaucoup ton ITW. Elle m’a donnée envie de replonger dans You and I 🙂
J’aimeJ’aime
Pingback: You & I de Cali Keys – La Voleuse de Marque-pages