Bulles de Mangavores #001

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Voici un nouveau rendez-vous que je compte faire de temps en temps me permettant de donner plusieurs avis sur des lectures, comme ici les mangas. Oui, en ce moment j’essaye de nombreux tome 1 pour découvrir des séries, notamment dû à mes derniers emprunts en bibliothèque. Ce système est du pain béni pour moi, et qui m’a donné l’occasion de découvrir des séries que je compte continuer à lire comme La Fleur Millénaire ou encore Piece. Mais comme, il est impossible que je fasse des chroniques pour chaque nouvelle série – surtout si mon avis est mitigé ou négatif – je préfère les regrouper en un seul article.

Pour ce premier rendez-vous je vais vous parler de trois shojo paru chez GlénatPika Édition et Panini Manga. Certaines séries sont moins récentes que d’autres, soit dit en passant.


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Masked Noise est une série qui m’a tenté depuis sa sortie en 2016 mais que je n’avais jamais eu l’occasion de lire jusqu’à maintenant. L’histoire est celle de deux jeunes enfants, au début, Nino et Momo qui aiment chanter par-dessus tout. Mais un jour Momo déménage, ce qui laisse Nino le cœur brisé. La petite fille va alors peu à peu se murer dans le silence, puisque sa voix ne semble plus réussir à communiquer avec celle de Momo. Un après-midi à la plage, elle rencontre Yuzu qui écrit des notes de musique sur le sable. Subjugué par la voix de Nino, ce dernier ne cesse de lui donner de l’espoir. Mais un jour lui aussi disparaît à son tour. Ce n’est que lors de son entrée au lycée que Nino va recroiser le chemin des deux garçons. Alors que le pitch de départ est intéressant, je n’ai pas réussi à trouver du plaisir dans cette lecture. La première grande raison étant le fait que les dialogues ne sont pas parlés mais hurlés. Ce fut insupportable de voir toutes ces bulles avec le texte en majuscules et en gras qui, clairement, m’agressaient. Et si je pensais que cela était simplement dû au fait que ce n’étaient que des enfants, eh bien non, puisque le même système se poursuit quand ils sont à l’âge adulte. Nino oscille entre hurlements, chant et silence, ce qui me l’a rendu antipathique et bien ennuyeuse. Les dessins de Fukuyama que je ne connais pas, ne sont pas horribles, et plaisent très certainement aux lecteurs mais pas à moi. J’ai trouvé qu’ils faisaient trop caricaturales des dolls japonaises, et leurs têtes bien trop rondes quand ils sont représentés en enfants. Ce n’est pas horrible à regarder, amis entre les MAJUSCULES HURLÉES et les dessins, je n’ai pas pu. Je sais que cette série a su trouver son lectorat, et je vous encourage tout de même à tenter l’expérience, mais pour moi l’aventure Masked Noise s’arrête ici. Bien dommage. 720Sans titre 2

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Koko Debut est un shojo qui se présente de manière classique avec une fille, Haruna, au lycée qui décide de tomber amoureuse. Désespérée de toujours être seule elle demande de l’aide à Komiyama Yoh, pour l’aider à séduire. J’ai trouvé que ce premier tome jouait son rôle de shojo intéressant, avec un personnage féminin pas kitsch et fatiguant. Elle a beau lire des shojo et rêver de trouver l’amour, elle possède son caractère mais reste assez naïve en ce qui concernant l’amour puisqu’elle n’est jamais tombée amoureuse. Le reste des personnages est intéressant, mais clairement l’histoire tourne autour de Haruna, Yoh, et aussi une troisième qui va avoir son importance au fur et à mesure. Ma lecture fût sympathique mais sans plus. Pourtant, je pense continuer avec le tome 2, car je suis curieuse de voir comment l’amour va venir troubler l’histoire de ces adolescents pas inintéressants. Le personnage de Yoh, plutôt taciturne prodige de bons conseils en séduction, mode et aussi comment ne pas se faire avoir par le premier venu. Les dessins de Kazune Kawahara restent dans le classique des mangas, les visage sont assez bien réussis mais les corps et les mouvements semblent un peu moins travaillés. Cela dit, le tout passe bien.Sans titre 6Sans titre 8

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L’histoire débute dans un Tokyo de l’ère Taisho. On y suit Sorath qui est retrouvé sous les décombre d’un immeuble après un violent tremblement de terre. Le jeune garçon doit son salut au fils du Baron Kamichika, Garan, qui oblige don père à le recueillir. Plus tard, Kiyora, la future fiancée de Gorna vient s’installer au manoir et une amitié entre les trois va se former. Mais au tour d’eux la violence et les dangereuses manigances du Baron semblent prendre de l’ampleur. Alors c’est un titre, qui m’a toujours fait de l’œil, encore une fois, et que j’ai eu plaisir à découvrir. Le récit se déroule dans une monde où le surnaturel à sa place, comme par exemple les démons. Ce que j’ai le plus apprécié ici, a été le lien entre les trois enfants, qui arrivé à l’adolescence va se retrouver mis à rude épreuve. Les personnages sont bien écrits, intéressants, et attachants. Du côté des adultes on retrouve des moments sombres et de manipulations. Si après quelques pages, je me suis retrouvée un peu confuse, le plot twist du milieu a su redonner du fouet à l’intrigue et a piqué mon intérêt. La deuxième partie s’en retrouve plus rythmée, plus fluide et moins confuse. J’ai adoré les détails qu’on y apprend sur le monde obscur des démons, et le cliffhanger de fin de tome a totalement piqué ma curiosité. Je vais donc suivre cette série, surtout qu’elle ne compte que 6 tomes. Il se pourrait même que si la série me plaise dans l’ensemble, je finisse par me l’acheter. Oui, il est toujours plus pratique d’acheter une série de moins de 10 tomes qu’une de 30 tomes, ou plus de 80 comme One Piece. La partie graphique est sublime, détaillée, sombre, violente et très fluide. J’ai été complètement subjuguée par les traits de Kaori Yuki.Sans titre 9Sans titre 11

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