Critique #147 – Le Chant de l’océan par Erika Boyer

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Le bruit des vagues est une source d’apaisement pour l’être humain et son âme. L’amour est une aventure où l’imprévu est au quotidien. La surprise de découvrir quelqu’un, de l’apprivoiser, d’aimer et d’être aimé en retour est un présent unique. Erika Boyer écrit avec sincérité, délicatesse, dans une ambiance douce, réaliste et universelle. Le Chant de l’océan nous invites à flotter sur la mer, le soleil pour seule boussole, et en espérant que l’on trouvera nous aussi un amour imparfaitement parfait.

 

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JE REMERCIE CHALEUREUSEMENT ERIKA POUR SA CONFIANCE ET CETTE LECTURE

Erika Boyer est une auteure française de romans en auto-édition qui a toujours nourri une passion pour la lecture est le mots. Son premier roman, Pardon, est sortie en 2016, et aborde le thème tabou de l’inceste consenti entre un frère et une sœur [ma chronique ici]. N’étant jamais du genre à avoir zéro idée d’histoires, elle publie l’année suivante Le Langage des fleurs, une romance contemporaine. À la rentrée automnale 2017 elle sort son premier roman M/M Sous le même ciel, qui aborde de nombreux sujets comme la communauté LGBT. Hyacinthe sort au printemps 2018, et a pour inspiration la mythologie grecque. C’est en cette fin d’année qu’elle oublie Le Chant de l’océan, spin-off de Le Langage des fleurs, mais qui peut tout de même être lu indépendamment du premier. À noter qu’Erika recommande de lire celui-ci avant de se lancer dans ce spin-off.

Erika Boyer, je l’ai découverte en tant que chroniqueuse littéraire sur un site, ainsi que sur les réseaux sociaux. Personne charmante et agréable à discuter, c’est avec gentillesse qu’elle m’avait proposé de lire Pardon. Le thème étant sujet à controverse je me suis quand même laissée tenter. Malgré mon opinion sur l’inceste, j’ai adoré découvrir la plume d’Erika. Sa personnalité transparaît clairement dans son écriture. N’ayant pas lu Le langage des fleurs je me suis tout de même lancée dans spin-off, puisque Erika m’a gentiment demandé de faire partie de son comité de lecture “La constellation de la Plume”, lui permettant de présenter son travail et d’envoyer ses romans en avant-première.

En ouvrant, Le Chant de l’océan j’ai surtout eu peur de ne pas comprendre le récit et d’être spoiler. Alors, oui il y a certaines choses qui concrètement me donnent des infos sur les personnages du roman précédent, mais dans sa globalité je n’ai pas été gênée. L’histoire est celle de Stecy et Lucas, deux personnages en lien direct avec Le Langage des fleurs. Stecy est une jeune femme habitée par un mal-être profond et palpable durant la lecture. Lucas, est un jeune homme moins sombre mais qui a, comme Stecy, vécu des choses difficiles par le passé. Ces deux êtres sont ensemble mais leur amour est compliqué, et ceux alors même qu’ils aiment. Les raisons sont toujours liées à leurs blessures respectives, notamment celles de Stecy qui ne veut se dévoiler face à cet homme. Ce qui marque de manière indélébile ce sont les sujets qu’aborde Erika Boyer. C’est sombre, dur, troublant et très émouvant. Stecy possède une personnalité extrêmement attachante, où la violence de son passé nous la rend vivante et fragile à la fois. On prend plaisir à la découvrir et à tenter de la comprendre. Elle est un peu comme cadeau mystérieux que l’on a emballé avec tant de papier qu’il faut une infime patience pour arriver à voir ce qui se cache en dessous.

Lucas est adorable du début à la fin, et de pouvoir découvrir le fil de ses pensées donne une belle dimension au personnage. Parce que oui, Erika Boyer sait écrire des personnages authentiques, riches et possédant aussi bien du bon que du mauvais. Dans les histoires que crée Erika, personne n’est parfait, mais simplement réel. Pas d’artifice, pas de faux-semblant, ni rien qui rendraient son histoire bancale. Au début, la relation de Lucas et Stecy est difficile à définir surtout pour eux, en fait ! L’amour, le lecteur le voit et va vouloir le  porter avec ses deux mains, afin de s’assurer que ce dernier ne se brise pas en route. Nous avons aussi l’ambiance que dégage le paysage de Lacanau, se voulant vivifiant, rassurant et imprévisible à la fois. L’océan, les vagues, l’écume et ce bruit rassurant de l’eau qui parvient à sortir des mots sous nos yeux pour tinter à nos oreilles. Le rythme est bon, et on prend plaisir à la lecture.

Depuis Pardon, le style de l’auteure a évolué de très belle manière. Erika se laisse porter par les personnages qu’elle mit au monde, et cela donne une saveur particulière à la lecture. Sensible, doux, réaliste et imperturbable seraient les mots-clés pour mettre en avant la plume d’Erika. Parlons de l’édition qui, même si c’est une auto-édition, est d’une beauté sans nom… la couverture illustrée par est en cohérence totale avec celui du Langage des fleurs. La reliure et le papier sont de qualité, et on voit que l’auteure a tenu à ce que l’ouvrage soit au top pour ravir le lecteur.

En conclusion, la Erika Boyer de Pardon est toujours bien présente dans ce nouvel ouvrage. Toutefois, elle a su développer une plume pleine de surprise, riche et unique. Le Chant de l’océan est une romance contemporaine abordant des thèmes très présent dans notre quotidien (non je ne vous dirais pas lesquels…), avec des personnages qui nous font entrer dans leur cœur pour nous toucher d’une façon humaine, chaleureuse et vraie. Aucun doute qu’Erika continuera de nous conter des récits sincères et vibrants.

17/20

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3 réflexions sur “Critique #147 – Le Chant de l’océan par Erika Boyer

  1. C’est vraiment sympa de voir ton avis de personne qui a lu ‘Pardon’ et revient quelques temps après avec un roman où la plume est plus maîtrisée (je pense) et de voir ce que tu en dis ^^ Je suis contente aussi de voir que tu as passé un bon moment de lecture et bien sûr, je te remercie pour cette super chronique ♡

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    • C’est avec plaisir que je te lis, même si je n’ai lu que Pardon. Et oui, la différence est très frappante. Dans Pardon tu te perdais parfois, ce qui donnait des longueurs. alors que maintenant ce n’est plus le cas, tu maîtrise ton récit en laissant tout de même une certaine liberté à tes personnages, je pense – sans vouloir m’avancer – que malgré ton « plan de route » pour l’écriture, certaines choses venant de tes personnages ont dû te surprendre ? Enfin, je me trompe peut-être MDRRR C’est en tout cas l’impression que j’ai eu

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      • Je réponds très en retard parce que je ne reçois pas de notifications, désolée ;~;
        Je ne dirais pas que j’ai été surprise parce que si j’ai un plan pour le fond, le reste se dessine au fur et à mesure de l’écriture du coup je n’ai rien de totalement défini ^^

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